Qui sommes-nous ?

Au moment de rédiger mon livre, il m’est apparu crucial de nous présenter, Guillaume et moi. Malgré tous les efforts que l’on peut faire pour partager une information objective, vérifiée, pragmatique plutôt que dogmatique, des biais peuvent toujours se glisser là où on ne les attend pas. A fortiori, lorsque je partage des conseils ou des astuces qui nous ont sauvé la mise… leur pertinence dépend totalement de leur contexte.

Je reproduis donc ci-dessous une partie de l’introduction de mon livre. Avec cette présentation du couple que nous formons, vous aurez tout le recul nécessaire pour décider de l’utilité pour vous des réflexions que je partage ici.

Qui sommes-nous ?

Mélanie Vieira et sa famille Illustration : Nadège Sebbag
Illustration : Nadège Sebbag

Dans un livre qui s’écrit à la première personne, ne pas savoir qui écrit serait biaiser la lecture. Alors qui sommes-nous ? D’où venons-nous ? Qu’est-ce qui nous influence ? Au travers de quel(s) prisme(s) voyons-nous le monde et vivons-nous les expériences que nous traversons ?

Tout d’abord, nous sommes aujourd’hui trentenaires, parisiens néo-ruraux, cadres. Nous avons fait des études en école de commerce et en école d’ingénieur. Après avoir exercé une dizaine d’années l’un en cabinet de conseil, l’autre en SSII, nous sommes maintenant consultants indépendants. Nous venons tous les deux de familles nombreuses. Nous avons grandi dans des contextes influencés par la religion chrétienne catholique et sommes tous deux athées.

Nos vies avant de nous rencontrer

Enfance et adolescence

Les parents de Guillaume sont portugais et ont immigré en France une première fois quelques années avant sa naissance puis une seconde fois après plusieurs années de retour au Portugal. Ainsi, Guillaume est né à Perpignan et a grandi au Portugal puis, à partir de ses 5 ans, en banlieue parisienne. Comme beaucoup d’enfants dans les familles portugaises en France, il passait les mois d’août au Portugal. Son père dirigeait une entreprise de maçonnerie qui est restée dans la famille et sa mère était femme de ménage en plus de faire tourner la maison familiale qui comptait trois enfants. Enfant et adolescent, Guillaume a connu les écoles / collèges / lycées de ZEP et la mixité sociale… essentiellement d’origine étrangère.

De mon côté, ma mère est parisienne et mon père bordelais. Lui a développé sa vie professionnelle et elle a consacré son temps à ses cinq enfants. Au gré des changements de poste de mon père, nous avons régulièrement déménagé et changé de région en France. Je suis née en région parisienne puis j’ai grandi en « province » (un mot de parisien !) avant de partir étudier à Paris et d’y rester 15 ans. Par le biais d’échanges linguistiques, j’ai eu l’occasion de passer plusieurs mois dans des familles américaines, allemandes et japonaises pendant mon adolescence. Cette expérience du « comment ça se passe ailleurs » très différente de celle de Guillaume nous permet pourtant de nous rejoindre sur notre perception de ce que nous connaissons en France.

Etudes et début de vie active

Après le lycée, Guillaume a fait une classe préparatoire puis est entré dans une école d’ingénieur de la région parisienne. Sorti d’école, il a rejoint une SSII pour une mission à La Défense en tant que développeur. Il est passé indépendant peu de temps après et a progressivement pris des responsabilités d’encadrement et de chef de projet chez ses clients.

Après le lycée et un séjour de trois mois au Japon, j’ai rejoint une faculté de langues orientales. Après ma licence, je suis entrée en école de commerce puis dans le conseil en organisation et en stratégie. J’ai alors aussi fréquenté les tours de La Défense plusieurs années.

Notre vie depuis notre rencontre

Guillaume et moi nous sommes rencontrés alors que nous quittions tous les deux nos missions qui ne nous convenaient plus. Guillaume voulait faire une année sabbatique et voyager. Je cherchais un poste en Afrique subsaharienne. Nous sommes partis ensemble à Kinshasa, la capitale de l’immense République Démocratique du Congo, pendant un an.

La RDC n’a de démocratique que le nom, sa population est extrêmement pauvre, la corruption est endémique, les extraordinaires richesses minières du pays ne font que creuser les écarts entre les quelques riches et les millions de Congolais qui ne le sont pas. Pour aider nos proches à se représenter ce à quoi ressemblait notre quotidien particulièrement dépaysant, nous avons co-écrit le blog Notre vie à Kinshasa. Ce n’est donc pas la première fois que nous partageons à deux notre vécu et les réflexions qu’il nous a mené à nous faire.

De retour en France, nous avons cherché des missions en tant que consultants indépendants. J’ai trouvé une mission grâce à d’anciens collègues. Quelques mois plus tard, un profil comme celui de Guillaume était recherché. Nous travaillons ensemble depuis.

La pandémie du Covid-19 a atteint tout le monde mais de façons diverses. Pour nous, elle a notamment été l’occasion d’expérimenter le télétravail intensif et de découvrir que nous y trouvions un équilibre. En septembre 2021, nous nous sommes installés dans un village à deux heures de TGV de Paris depuis lequel nous poursuivons nos activités professionnelles et nos projets personnels.

Cette période a également été celle où notre famille s’est créée et agrandie : nous avons accueilli [P’tit Gars] en avril 2020 et [P’tite Nana] en novembre 2021.

Qu’est-ce qui nourrit ce livre ?

C’est notre vécu de futurs/jeunes parents à partir du printemps 2019 et jusqu’en septembre 2021 qui nourrit ce livre. L’histoire débute au moment où nous avons commencé à préparer concrètement les premiers essais conceptionnels. Je lève ensuite le stylo de notre retour d’expérience en septembre 2021 afin de ne pas travestir le rapport d’étonnement lié à une première grossesse.

Attendre un deuxième enfant porte son lot d’étonnements propres. C’est en particulier la première fois qu’on accueille un enfant dans une famille qui en compte déjà et qu’une fratrie se construit. Or, ces réflexions-là ne constituent pas l’objet de ce livre. Notre deuxième grossesse ne sera donc abordée ici que dans la mesure où elle illustre ce qui peut se passer dans une grossesse, que ce soit la première ou une suivante. Albane ne sera évoquée qu’en fœtus et Arthur qu’en enfant unique… La suite est une autre histoire !

Pour conclure, notre perception de notre vécu est modulée par nos autres expériences, y compris par le recul acquis au fil des mois sur cette période d’attente et d’accueil d’un puis deux enfants. C’est la raison pour laquelle nous tenions à ce que vous sachiez qui vous parle. Votre vécu à vous dépendra de votre situation. Savoir en quoi nous nous ressemblons ou distinguons vous aidera certainement à évaluer l’utilité de nos réflexions pour vous.

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