L’allaitement empêche-t-il Bébé de faire ses nuits ?

3h du matin. Encore. Votre bébé pleure, vous le mettez au sein, il se rendort… et vous aussi, épuisée. Le lendemain, votre belle-mère vous lance : « Tu sais, si tu lui donnais le biberon, il dormirait mieux la nuit. » Votre collègue renchérit : « Moi j’ai arrêté l’allaitement à 2 mois, et hop, il a fait ses nuits tout de suite ! » Alors, est-ce vrai ? L’allaitement empêche-t-il Bébé de faire ses nuits ?

Bonne nouvelle : non, l’allaitement ne vous condamne pas à des mois de nuits hachées. Un bébé allaité peut tout à fait faire ses nuits.

En revanche, la façon dont on organise l’allaitement peut effectivement influencer le sommeil de Bébé. Et réciproquement, les nuits complètes peuvent avoir un impact sur votre lactation. Autrement dit, c’est un équilibre à trouver, voyons comment naviguer entre allaitement et nuits complètes.

Un bébé allaité qui fait ses nuits, c’est possible !

Objection n°1 : Le lait maternel « tient moins au corps »

Vous l’avez peut-être déjà entendu : un bébé allaité ne pourrait pas dormir 12 heures d’affilée parce que le lait maternel se digère plus vite que le lait en poudre. Résultat : il aurait faim plus rapidement et se réveillerait donc plus souvent la nuit.

C’est vrai, le lait maternel se digère effectivement plus vite. Mais l’important n’est pas la durée de digestion, c’est l’apport nutritionnel. On mange parce qu’on a faim, pas parce qu’on a l’estomac vide. Un repas volumineux mais peu nourrissant tiendra moins longtemps (coucou, le McDo qui vous laisse sur les crocs 1h30 après) qu’un repas peu volumineux mais très nourrissant (coeur coeur sur mon p’tit-déj cornflakes-yaourt-fruit qui a changé mes matinées). A l’heure du tout pro-lait maternel, c’est surprenant de devoir rappeler qu’il fait très bien son job nutritionnel… 😉

D’ailleurs, les parents de bébés nourris au lait en poudre ont exactement la même crainte. C’est ainsi qu’on leur conseille parfois d’ajouter des céréales dans le biberon du soir. Cela fonctionne parfois (nous avons testé sans constater d’effet net), mais je fais l’hypothèse qu’il y a aussi une composante de confort : un biberon avec céréales donne peut-être davantage à Bébé la sensation d’être repu, qui favorise l’endormissement.

Donc oui, un bébé allaité peut parfaitement faire ses nuits ! Esthel O., que vous connaissez peut-être pour son blog Rêver s’éveiller [LIEN], maman de 5 enfants, en témoigne dans son livre. Ses trois derniers, tous allaités, faisaient des “nuits de 8 heures avant leurs deux mois et de 13 heures à quatre mois, s’endormant seuls dans leur lit”.

Objection n°2 : Impossible de compter les quantités bues

Autre inquiétude fréquente : avec l’allaitement, impossible de savoir précisément ce que Bébé boit. Comment être sûre qu’il a assez mangé pour tenir la nuit ?

C’est vrai, on ne peut pas mesurer au millilitre près. Mais on peut tout à fait observer et comparer d’une tétée à l’autre. Vous connaissez votre bébé, vous savez ce qui est normal pour lui en ce moment. Et ça suffit déjà.

Concrètement, veillez à ce que Bébé tète activement pendant les repas (n’hésitez pas à le stimuler doucement s’il s’endort trop vite), et comptez les tétées en minutes plutôt qu’en millilitres. Vous saurez rapidement ce qui correspond à un « vrai repas » pour votre bébé.

N’hésitez pas à utiliser une application pour tenir le chrono si ça vous aide. Ca m’avait changé la vie avec P’tite Nana !

Et si vous voulez vous rassurer plus encore sur les quantités, vous pouvez tirer votre lait. Mais attention : ne prenez pas les premières quantités tirées pour argent comptant. On tire souvent moins bien que Bébé ne tète, et les premières fois, on maîtrise moins bien la technique.

Pour ma part, j’ai pratiqué le tire-allaitement pendant trois semaines à l’entrée de P’tit Gars à la crèche. Au début, je tirais péniblement 30 à 40 ml. Quelques jours plus tard, je remplissais des biberons de 120 ml sans problème. Ma lactation n’avait pas changé, j’étais simplement plus à l’aise avec le positionnement des téterelles, les sensations, la force de tirage de la machine, etc. Donc pas de panique si les premières quantités vous semblent faibles !

Certaines habitudes d’allaitement peuvent ralentir l’arrivée des nuits complètes

Alors pourquoi ce mythe urbain qu’un Bébé allaité ne peut pas faire ses nuits. En général, il n’y a pas de fumée sans feu…

Très juste ! En fait, ce n’est pas l’allaitement en soi qui empêche les nuits complètes, mais plutôt la façon dont on organise l’allaitement. Certaines habitudes peuvent effectivement retarder l’acquisition de l’endormissement autonome, cette compétence essentielle pour que Bébé fasse ses nuits.

Écueil n°1 : Le sein-doudou

Les nouveau-nés ont une propension naturelle à s’endormir juste après la tétée. Et pour cause : repu, au chaud, dans les bras de maman, c’est l’endroit idéal pour piquer un roupillon !

Le problème, c’est que cette association entre tétée et endormissement peut devenir systématique. Bébé prend alors l’habitude de ne s’endormir qu’au sein. Résultat : quand il se réveille la nuit (ce qui est normal, nous nous réveillons tous plusieurs fois par nuit), il ne sait pas se rendormir seul. Il a besoin du sein pour retrouver le sommeil.

La solution ? Prendre l’habitude de marquer la fin des tétées pour dissocier alimentation et endormissement. Ça n’a pas besoin d’être systématique, mais suffisamment récurrent pour que Bébé ne s’habitue pas à ne s’endormir qu’au sein.

Par exemple : après la tétée, vous pouvez le changer (il a souvent rempli sa couche), lui faire un petit câlin vertical (parfait pour un rot car oui, les bébés allaités aussi peuvent avoir besoin d’en faire) ou simplement le poser éveillé dans son lit. L’idée est qu’il s’endorme parfois sans le sein.


Bébé ne fait pas ses nuits… et vous avez hâte ?

Il suffit parfois d’une idée, une astuce pour changer la donne. Donc chaque lundi, j’envoie exactement ça dans la newsletter Opération Dodo.
Et parce que votre temps est précieux, les emails se lisent en moins d’une minute.


Écueil n°2 : Un rythme alimentaire irrégulier

Les tétées alimentaires et les autres

Toutes les tétées n’ont pas un rôle alimentaire. Il y a les tétées-repas, mais aussi les tétées-réconfort et les tétées-endormissement.

Et l’attitude de Bébé est assez différente selon le cas : quand il tète pour se nourrir, il est globalement plus actif et éveillé, il tète franchement. S’il râle avant la tétée et « tétouille » pendant, sans vouloir téter franchement ni vouloir lâcher le sein, c’est probablement un autre besoin qu’il essaie de combler. Globalement, observez-le et faites-vous confiance : vous ressentez vraiment qu’il a FAIM quand il tète pour se nourrir.

Le hic, c’est que les prises alimentaires d’un bébé allaité tendent à être plus nombreuses et fragmentées que celles d’un bébé nourri au biberon.

Pourquoi ? Parce qu’on propose plus volontiers une tétine à un bébé au biberon s’il a besoin de succion, de réconfort ou d’aide pour s’endormir entre deux repas. Avec l’allaitement, on a naturellement tendance à proposer le sein pour tout.

Ce n’est pas un problème en soi, mais la régularité et la consolidation des repas participent à la consolidation du sommeil. Si vous voulez que votre bébé allaité fasse ses nuits, il faut y veiller.

Comment consolider les repas du bébé allaité ?

Comment faire ? Voici quelques pistes :

  • Déterminez les horaires des tétées-repas et veillez à ce que Bébé tète activement pendant ces moments. N’hésitez pas à le stimuler doucement s’il s’endort trop vite.
  • Trouvez un équilibre dans les tétées non alimentaires. Elles sont tout à fait normales et légitimes, mais elles impliquent malgré tout une petite prise alimentaire qui peut perturber le rythme des vrais repas si elles sont trop fréquentes ou trop longues.
  • Proposez la tétine pour les besoins de succion non alimentaires. Je vous entends, vous avez peut-être peur de la confusion sein/tétine. Cette confusion n’est pas impossible, mais elle n’est pas systématique non plus. Témoignage pour vous rassurer : j’ai donné des tétines à mes deux enfants (P’tit Gars, qui avait un gros besoin de succion, était ravi ; P’tite Nana n’en a pas voulu car elle préférait son pouce) et j’ai pratiqué l’allaitement mixte (LM au sein et LA au biberon) avec P’tit Gars pendant cinq mois (de ses 3 à 8 mois) sans aucun problème. Bébé peut tout à fait reconnaître ce qu’il tète et ajuster son geste en conséquence.

Écueil n°3 : Une proximité gênante

J’évoque déjà ce sujet dans mon article Le cododo aide-t-il Bébé à faire ses nuits ?, mais en résumé, allaiter nous incite à maintenir une proximité physique la nuit qui peut gêner le sommeil.

En effet, pour allaiter Bébé la nuit, la solution logistique la plus simple est très souvent de le faire dormir tout près des parents. On peut alors l’attraper rapidement la nuit, le mettre au sein et le reposer avec un minimum d’inconvénients : on reste au chaud sous la couette, et difficile de faire plus rapide entre le moment où on acte qu’il faut nourrir Bébé et le repas effectif !

Mais cette proximité induit trois difficultés :

  • S’endormir, c’est se séparer. Pour un bébé qui grandit, la proximité n’aide plus forcément à accepter la déconnection nécessaire à l’endormissement.
  • L’intervention étant facilitée, on peut être tenté d’intervenir trop vite, trop et d’entretenir les réveils nocturnes de Bébé plutôt que de laisser son sommeil se consolider.
  • On peut se gêner mutuellement dans notre sommeil : Bébé fait du bruits lors de ses micro-éveils et pendant ses ébauches de rêve. Vous faites du bruit quand vous venez vous coucher, puis en dormant (ronflements, retournements, etc.). La proximité peut générer des réveils qui n’auraient pas eu lieu si chacun dormait de son côté.

On comprend donc que si l’allaitement en soi n’est pas un frein pour la consolidation du sommeil nocturne de Bébé, sa mise en place, elle, peut impliquer une organisation ou des comportements défavorables si on n’y prend pas garde.

Mais ce que les parents qui allaitent leur bébé ne conscientisent pas forcément, c’est que la question inverse se pose aussi. L’allaitement peut, dans certaines circonstances, retarder l’installation de nuits complètes. Réciproquement, la consolidation du sommeil nocturne peut aussi influencer l’allaitement. Voyons comment !

Inversement, les nuits complètes peuvent perturber l’allaitement

La lactation dépend de la demande

Lorsque vous en êtes au stade de souhaiter que Bébé fasse ses nuits, votre lactation répond surtout à la loi de l’offre et de la demande. Concrètement, votre corps produit autant de lait que Bébé en réclame.

Lactation endocrine et autocrine

Pour comprendre ce mécanisme, il faut savoir qu’il existe deux types de régulation de la production de lait :

  • La lactation endocrine : la production dépend surtout des hormones. C’est ce qui se met en place dès la naissance pour que Bébé ait tout ce qu’il faut et plus. C’est la phase où les seins sont très gonflés, voire douloureux.
  • La lactation autocrine : la production dépend de la stimulation (c’est-à-dire des tétées). À partir de 4 à 8 semaines, ce mécanisme prend progressivement le relais de la lactation endocrine, jusqu’à 3-4 mois*. C’est ce qui explique cette sensation de seins mous. Votre production n’est plus excessive comme au début mais simplement adaptée à la demande de Bébé.

Maintenir la lactation

Ainsi, entre 1-2 mois et 3-4 mois, votre lactation dépend de plus en plus des tétées de Bébé. Si vous réduisez la demande, vous allez réduire la production.

Donc, si Bébé ne tète plus la nuit, il faut impérativement qu’il tète bien en journée pour maintenir votre lactation.

Cela dit, si Bébé mange vraiment moins sur 24 heures parce que son sommeil nocturne se consolide, votre plus gros problème ne sera probablement pas la baisse de votre lactation, mais le fait que Bébé n’est sans doute pas assez nourri ! C’est la raison pour laquelle l’installation de repas suffisants en journée est un prérequis au travail sur l’endormissement autonome lorsque je vous accompagne.


Dans un mois, Bébé fait ses nuits... et vous aussi ! par Mélanie Vieira - Couverture

Refaites des nuits complètes !

Un plan d’action simple et efficace
Une démarche adaptée à l’âge de Bébé
Les premiers résultats en quelques jours

Livre PDF, 37 pages


Les tétées nocturnes sont les plus stimulantes

Deux hormones sont particulièrement impliquées dans l’allaitement : la prolactine, responsable de la production de lait, et l’ocytocine, responsable de l’éjection du lait (le fameux « réflexe d’éjection »), comme on le voit dans cette infographie de l’Ordre des Sages-femmes du Québec :

Source : Fiche Pas-à-pas vers une production de lait maternel adéquate, avril 2023
Ordre des Sages-Femmes du Québec

Chaque tétée stimule la production de prolactine et d’ocytocine. Mais voilà : la production de prolactine est plus importante la nuit que le jour. Autrement dit, les tétées nocturnes génèrent plus de prolactine et soutiennent donc davantage votre lactation globale.

Conséquence : supprimer les tétées de nuit est plus perturbateur pour votre lactation dans son ensemble. L’établissement des nuits complètes peut donc fragiliser votre allaitement.

Un arbitrage qui vous appartient

Pour l’exemple, ma deuxième a été gardée à 2,5 mois, a fait ses nuits à 3,5 mois et l’allaitement s’est arrêté à 4,5 mois. La transition s’est faite en douceur : je lui donnais le sein matin et soir, puis un biberon pour compléter la tétée au fur et à mesure que ma lactation diminuait pendant que ses besoins nutritionnels augmentaient. Le vécu a été fluide, mais le lien de cause à effet était bien là.

En résumé, les nuits complètes ne signent pas forcément la fin de l’allaitement. Et si elles l’enclenchent, ce n’est pas forcément un problème. Cependant, le timing « reprise du travail vers 2,5-3 mois + nuits complètes vers 3-4 mois » est un grand classique. C’est donc une réalité à anticiper pour faire un arbitrage éclairé, personnel et serein : si allaitement et nuits complètes ne sont pas conciliables dans votre cas, lequel allez-vous prioriser ?

Et rappelons-le : faites ce que VOUS souhaitez et ce que VOUS êtes capable d’assurer au quotidien. Votre famille, vos choix. 😉

Conclusion

En résumé, un bébé allaité qui fait ses nuits, c’est possible à deux conditions :

  1. Ne pas associer à l’allaitement des perturbateurs de la consolidation du sommeil nocturne (sein-doudou, rythme alimentaire trop irrégulier, proximité gênante).
  2. Accepter le risque (pas la certitude !) que les nuits complètes puissent avoir un impact sur l’allaitement, surtout avant 3-4 mois.

Quel que soit votre choix, vous faites le bon parce que c’est le vôtre, que personne ne viendra assumer à votre place de toute façon.

Ensuite, rien n’est gravé dans le marbre. Une lactation sous-stimulée peut repartir, un sommeil négligé peut être réinstallé. Donc si votre situation ou vos préférences évoluent, vous pouvez toujours ajuster le curseur plus tard. Être parent, c’est tâtonner, expérimenter, changer d’avis et ajuster continuellement. Comme tout dans la vie, finalement !

A lire aussi sur le sommeil de Bébé

Mes sources

Ordre des Sages-Femmes du Québec

Médecin Direct

Lact’essence

Réseau Morphée

Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) & Candide Baby Group

Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV)

Esthel O.

  • Les secrets d’un sommeil autonome. [Ebook auto-publié en 2021 sur reverseveiller.com]
  • Donner un rythme à bébé de 0 à 6 mois. [PDF partagé en 2020 sur reverseveiller.com]

FAQ

Peut-on concilier allaitement et nuits complètes ?

Oui, l’allaitement en soi n’empêche pas Bébé de faire ses nuits. Ce sont certaines habitudes parfois associées à l’allaitement, comme l’endormissement systématique au sein ou un rythme alimentaire irrégulier, qui peuvent gêner la consolidation du sommeil. Il faut limiter ces habitudes et s’assurer que la lactation est bien stimulée. L’allaitement peut influencer la consolidation du sommeil et réciproquement, mais les deux ne sont pas incompatibles.

Un bébé allaité peut-il dormir 12 heures d’affilée ?

Oui, c’est possible. Esthel, de Rêver s’éveiller, maman de cinq enfants, en témoignait avec ses trois derniers qui, à 4 mois et allaités, dormaient 13h d’affilée la nuit. L’important, c’est que les repas soient suffisamment nourrissants et réguliers.

Est-ce qu’un bébé allaité a plus souvent faim la nuit ?

Pas forcément. Le lait maternel se digère plus vite, mais ce n’est pas la durée de digestion qui compte, c’est l’apport nutritionnel. Un repas peu volumineux mais nourrissant peut suffire pour tenir la nuit.

Est-il possible de mesurer les quantités bues au sein ?

Non, pas au millilitre près. Mais on peut observer si Bébé tète activement et noter la durée des tétées. Tirer son lait peut aussi donner un ordre d’idée, à condition de se donner le temps de s’habituer car les premiers tirages ne sont pas très efficaces et donc pas représentatifs.

L’allaitement favorise-t-il les réveils nocturnes ?

Oui, parfois. Si Bébé s’endort systématiquement au sein, il peut avoir besoin de cette succion pour se rendormir la nuit. Dissocier progressivement alimentation et endormissement va aider.

Est-ce que les tétées de nuit sont importantes pour l’allaitement ?

Oui, surtout au début. La prolactine, qui stimule la production de lait, est sécrétée davantage la nuit. Supprimer les tétées nocturnes peut fragiliser la lactation si ce n’est pas assez compensé par les tétées de jour.

Comment préserver sa lactation quand Bébé commence à faire ses nuits ?

En veillant à ce que Bébé tète bien en journée. Si la demande diminue globalement, la production baisse. Installer des repas suffisants en journée est essentiel pour la lactation… mais aussi et surtout pour la santé de Bébé !

Peut-on donner une tétine à un bébé allaité ?

Oui, la confusion sein/tétine peut se produire mais n’est pas systématique. Un bébé peut très bien ajuster sa succion selon ce qu’il tète. C’est un outil utile pour répondre à un besoin de succion non alimentaire. A vous de voir si Bébé s’y fait bien ou non.

Comment distinguer une tétée alimentaire d’une tétée de confort ?

Une tétée alimentaire est active, avec un bébé éveillé qui tète franchement. Une tétée de confort est plus calme, avec un bébé qui “tétouille” ou s’endort rapidement sans vraiment téter.

Le cododo est-il une bonne idée quand on allaite ?

Oui, pour faciliter l’allaitement la nuit. Mais la proximité pourra progressivement aussi gêner le sommeil : Bébé ou les parents peuvent se réveiller à cause de bruits ou mouvements mutuels, ou d’interventions trop rapides. Il s’agira d’identifier à quel moment éloigner Bébé de ses parents pour la nuit.

Je vous envoie ça ?

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*