Aider Bébé à faire ses nuits : que faire et ne pas faire ?

Bébé a quelques semaines et vous aimeriez bien retrouver vos soirées et/ou des nuits ininterrompues ? Sans être un vrai problème, ce serait chouette que Bébé fasse ses nuits ?

La cible à viser est que Bébé dorme 10 à 12 heures d’affilée sans nécessiter votre intervention d’ici ses 3-4 mois. Cela se produit parfois avant, parfois bien plus tard, mais physiologiquement, c’est vers cet âge-là que cela devient possible. Le reste est une affaire de contexte… sur lequel vous avez la main !

Alors que faire pour aider Bébé à faire ses nuits ? Voyons ce qui peut changer la donne : les trucs à faire et les erreurs fréquentes à éviter.

La version courte

  • Bébé peut commencer à faire ses nuits vers 3-4 mois, quand son sommeil est assez mature.
  • L’endormissement autonome est essentiel pour que Bébé se rendorme seul entre deux cycles.
  • A faire : établir des horaires réguliers en journée, ritualiser le coucher, coucher Bébé au bon moment… et lui apprendre progressivement à s’endormir seul
  • A éviter : intervenir trop, trop vite, créer des habitudes dont vous ne voulez pas et introduire trop tôt un lit ouvert
  • En un mot : vous avez la main !
Aider Bébé à faire ses nuits : que faire et ne pas faire ?

Prérequis : les indispensables pour que Bébé fasse ses nuits

Avant de parler de facteurs favorables ou défavorables, plusieurs conditions doivent être réunies pour que Bébé fasse ses nuits.

Prérequis n°1 : la maturation physiologique (3-4 mois)

Le sommeil du bébé doit d’abord mûrir naturellement.

Dès le premier mois, il commence à différencier le jour de la nuit grâce aux « donneurs de temps » comme l’alternance lumière/obscurité et les interactions sociales. Son horloge biologique interne se synchronise progressivement sur un rythme de 24 heures.

Parallèlement, l’architecture du sommeil évolue. Les cycles s’allongent de 45-50 minutes à la naissance à environ 70 minutes à un an. Ils se stabiliseront autour de 90 minutes (comme les adultes) vers 3-5 ans. La composition des cycles (organisation en sommeil lent et paradoxal) change également.

Enfin, les phases d’éveil diurne s’allongent peu à peu et vont de pair avec la consolidation du sommeil nocturne.

Prérequis n°2 : un contexte fiable

Au-delà de sa propre maturité, pour dormir toute la nuit, Bébé a besoin d’un environnement cohérent et prévisible. Cela implique notamment :

  • Des repas suffisants bien répartis en journée pour couvrir les besoins caloriques et réduire les réveils nocturnes
  • Des repères temporels réguliers : enchaîner les activités quotidiennes (réveil, change, repas, jeu, endormissement) dans un ordre et à des horaires constants aide à synchroniser le rythme interne
  • Un éveil diurne riche avec des stimulations variées (paroles, chansons, jeux, balades) qui créent un contraste net entre jour et nuit, facilitant l’endormissement
  • L’absence d’inconforts au moment de dormir : avoir bien mangé, être au chaud et au sec, pas de reflux, de constipation, d’irritations, etc. Tous ces inconforts perturbent le sommeil et peuvent générer des véritables réveils par opposition à des micro-réveils.

Prérequis n°3 : le (r)endormissement autonome

Qui dit sommeil ininterrompu, dit absence d’intervention parentale la nuit. Or, les micro-réveils ont lieu toute la nuit entre deux cycles de sommeil, pour Bébé comme pour les adultes. La clé est donc que Bébé sache se rendormir tout seul.

C’est pour ça que l’endormissement autonome est si important. Pas pour vous éviter un quart d’heure d’accompagnement au sommeil en soirée (dans le meilleur des cas) mais pour que Bébé n’ait pas besoin de vous la nuit entre deux cycles de sommeil.


Bébé ne fait pas ses nuits… et vous avez hâte ?

Il suffit parfois d’une idée, une astuce pour changer la donne. Donc chaque lundi, j’envoie exactement ça dans la newsletter Opération Dodo.
Et parce que votre temps est précieux, les emails se lisent en moins d’une minute.


Que faire pour aider Bébé à faire ses nuits ?

Ok, ces bases sont posées et acquises ou en cours d’acquisition. Maintenant, que pouvez-vous faire, vous, pour aider Bébé à faire ses nuits ?

Régulariser la journée

Caler un rythme de journée régulier est votre premier levier pour aider Bébé à dormir la nuit. Pour qu’il ait sommeil au moment où vous aimeriez qu’il dorme, il faut que ses horaires soient réguliers.

Son sommeil fonctionne en cycles, ses temps d’éveil aussi. Les cycles sont très courts à la naissance, puis durent 2-3 heures puis 3-4h. A partir de 3-4 mois, un bébé peut avoir sa journée organisée en trois cycles de 4h. Chacun comprend un repas, un change ou bain, un temps d’éveil et une sieste. Les trois autres cycles de 4h constituent la nuit de Bébé. Ils ne comptent ni repas, ni change, ni temps d’éveil.

Pour arriver à cela, deux clés : fixer les horaires des repas et utiliser sans modération les “donneurs de temps”.

Les horaires des repas posent la base du cycle en journée. La faim va réveiller Bébé de sa sieste. Manger va ensuite l’inciter à remplir sa couche. Une fois reposé, nourri et propre, il sera bien disposé pour observer et jouer. Et après un temps d’éveil actif, il sera fatigué et tout prêt à enclencher un nouveau cycle avec une sieste. A vous de fixer les repas à horaires réguliers en fonction de votre organisation personnelle.

Les “donneurs de temps” sont tous les éléments qui aident Bébé à se repérer dans le temps. On connaît bien l’alternance jour/nuit. Mais il y a aussi les bruits des moments de calme ou d’activité, le rituel du bain et tous les enchaînements d’actions qui se répètent et qui, avec l’habitude, annoncent l’étape suivante. Bébé ne sait pas lire l’heure, mais il apprend vite. Après le change, il y a les jeux. Après le bain, c’est l’heure de dormir.

Ritualiser le coucher

Le rituel du coucher est important car lui aussi est un donneur de temps : il indique que c’est l’heure de dormir. Et pour être efficace, il doit répondre à deux exigences : être court, et vous correspondre.

Court, cela veut dire 3-4 étapes et quelques minutes. Par exemple : poser Bébé dans le lit, fermer les rideaux, chanter une chanson (idéalement la même à chaque fois) et sortir de la chambre. Cela ne se fait pas dès le jour 1, mais il faut savoir ce vers quoi on veut tendre.

Vous correspondre, c’est simplement bien vous convenir, à Bébé et vous. Le rituel ne sera pas exactement le même si vous pouvez vous asseoir à côté de son lit ou pas, si vous aimez chanter une berceuse ou pas, s’il aime être bercé ou écouter des “ohhhh” graves, etc. Donc même s’il faut savoir ce vers quoi on veut tendre, il faut aussi prendre le temps d’expérimenter différentes choses pour garder ce qui marche le mieux.

De la même façon, à mesure que Bébé grandira ou que votre logement ou vos horaires changeront, le rituel s’adaptera progressivement. Il n’est donc pas figé dans le marbre, c’est un repère simple et rassurant qui se construit dans le quotidien.

Coucher Bébé au bon moment

Ni trop éveillé, ni trop épuisé.

Tout est une question de juste équilibre. Trop éveillé, il ne cherchera (et ne trouvera) pas le sommeil. Trop épuisé, il perdra sa capacité à se calmer et partir dans son sommeil. Il aura donc d’autant plus besoin de vous pour l’apaiser. Et ce sera à vous de l’endormir plutôt que de simplement le coucher.

Pour arriver à trouver ce bon moment donc, il n’y a qu’une chose à faire : observer votre bébé.

Un bébé fatigué montre souvent un ou plusieurs des signes suivants : regard qui décroche, yeux humides, frottements du visage, visage rouge, corps mou, bâillements, etc. Reste à déterminer lesquels sont de bons indicateurs chez votre bébé.

Un bébé épuisé s’agace, sur-réagit, hurle, s’agite, se tord, ne semble trouver aucun répit. Coucou les fameux pleurs du soir ! Arrivé à son 3ème cycle de la journée, Bébé est épuisé et a besoin de vous pour l’aider à faire ce qu’il n’arrive plus à faire seul : s’apaiser.

C’est notamment pour ça qu’il est important de mettre Bébé en situation de s’endormir seul en journée aussi, pas seulement lors du coucher du soir. Il est en fait plus susceptible d’y arriver à la première ou deuxième sieste qu’au dernier coucher de la journée !

Viser l’endormissement autonome

Le dernier levier dont vous disposez, sous-jacent dans les précédents, c’est d’apprendre à votre tout-petit à s’endormir seul. C’est à la fois très simple (et c’est pour ça que de nombreuses familles y arrivent sans y accorder plus d’attention que ça) et très peu intuitif pour nous, parents extrêmement dévoués d’aujourd’hui.

Le prérequis numéro 1 est d’ac(cep)ter que s’endormir, c’est se séparer.

Lorsqu’on s’endort, on sombre dans l’inconscience, on perd conscience de ce qui nous entoure. Pour s’endormir, Bébé doit donc accepter la rupture avec ses parents. Réciproquement, nous, parents, devons acter d’être moins présents pour Bébé lorsqu’il dort. Pourquoi ? Parce que si nous intervenons au moindre bruit par exemple, nous risquons d’achever de le réveiller entre deux cycles et d’interrompre son sommeil. Nous, parents, devons acter d’imposer plus de distance avec notre tout-petit lorsque c’est l’heure pour lui de dormir.

Une fois que nous avons intégré ce point, il devient possible d’accompagner son enfant vers l’endormissement autonome. Parce que non, il ne s’agit pas de fermer toutes les portes et de le laisser hurler jusqu’à ce qu’il tombe d’épuisement ! Oui, l’endormissement autonome s’apprend et, comme dans tous les apprentissages, Papa, Maman sont là pour guider leur enfant.

In fine, l’endormissement autonome ne repose que sur deux principes : accompagner son enfant vers le sommeil au stade d’autonomie où il est, et estomper progressivement cet accompagnement. D’abord, le nouveau-né s’endort le plus souvent porté, puis bercé dans sa poussette ou son siège auto. Puis le tout-petit s’endort dans son lit bercé par des caresses et une berceuse, puis sans contact physique avec ses parents. Et enfin sans même leur présence dans la pièce. Accompagner et estomper.


Une maman désespérée rétablit le sommeil de son bébé

Bébé ne fait pas ses nuits
et vous n’en pouvez plus ?

Je peux vous aider !

Un mois d’accompagnement,
adapté à l’âge de l’enfant
Un plan d’action sur-mesure
Les premiers résultats en quelques jours


Qu’éviter pour que Bébé fasse ses nuits ?

Pour aider Bébé à faire ses nuits, il y a ce qu’on peut faire… et aussi ce qu’on peut éviter de faire ! Certains comportements qu’on adopte progressivement s’avèrent en fait réduire les chances que Bébé s’endorme seul. Il suffit parfois de lever un ou deux freins pour que les nuits se mettent en place d’elles-mêmes. Alors faisons le point, vous trouverez peut-être là des idées rapides pour changer la donne.

A éviter dès la naissance

Parmi les erreurs fréquentes des jeunes parents aujourd’hui (on sait de quoi on parle, on est passés par là !), il y en a trois qui reviennent énormément.

Sur-intervenir lors des réveils nocturnes

La nuit, entre deux cycles de sommeil, enfants et adultes passent par un micro-réveil. Pendant ce micro-réveil, Bébé fera probablement des petits bruits, remuera les points, tournera la tête. Si comme moi, on vous a dit à la maternité d’allaiter aux premiers signes d’éveil, vous prendrez l’habitude de vous réveiller au premier bruit de bouche. Mais ce qui est vrai avant un mois ne l’est plus à trois mois ou à un an.

Donc, temporisez. Donnez-vous le temps d’écouter Bébé pour déterminer s’il se réveille et a besoin de quelque chose (manger, être changé) ou s’il va se rendormir. Effet bonus : cela vous évitera de plus vous réveiller que nécessaire et aussi d’être un peu moins dans le cirage s’il s’avère qu’il faut effectivement aller prendre votre nouveau-né.

Deuxième point : intervenez aussi peu que nécessaire. Si Bébé n’a pas vraiment besoin d’être changé, ne le changez pas systématiquement par principe. Il se rendormira d’autant mieux et vous aussi. Evitez d’allumer la lumière ou tamisez-la au maximum. Réglez votre téléphone en mode sombre la nuit si vous utilisez une appli de suivi des sommeils ou repas. Ne parlez pas, chuchotez si c’est vraiment nécessaire. Bref, gardez en tête que c’est la nuit et montrez-le à Bébé.

Dormir trop près de Bébé

A l’heure du cododo et du maternage proximal, dormir avec Bébé semble LA chose à faire. Mais en pratique, il y a une bonne distance à respecter pour bien dormir. Votre partenaire vous gêne moins dans un lit en 160 que dans un 140 ?

De la même façon, Bébé doit être à la bonne distance pour que tout le monde dorme bien. Assez près pour que vous l’entendiez quand il a besoin de vous. Assez loin pour qu’il ne vous réveille pas sans arrêt, et pour que vous ne le gêniez pas dans son sommeil (quand vous allez vous coucher ou si vous ronflez par exemple). Cette bonne distance vous est donc propre et j’en parle plus en détail ici.

En bref, retenez que dormir avec Bébé dans le même lit est sûrement une mauvaise idée, sans parler des risques de santé avérés lorsque cododo = lit partagé. Dans les faits, la bonne distance tombera souvent entre cododo à côté du lit et chambre à part. Entre les deux bouts du spectre, toutes les nuances qu’on peut imaginer existent. Cododo au pied du lit, à l’autre coin de la pièce, derrière un rideau ou un paravent, dans une chambre semi-séparée (un dressing temporairement transformé en chambre bébé), etc.

Créer des habitudes dont vous ne voulez pas dans la durée

Attention, lorsque je parle d’habitudes, je parle de comportements systématiques. Par exemple : il prend toujours la tétine ; je l’endors toujours dans les bras ; elle ne dort que dans son transat. Prendre la tétine est OK. L’endormir dans les bras est OK. Siester dans le transat est OK.

Et même : si c’est OK pour vous que la tétine, les bras ou le transat soit nécessaire, alors c’est OK aussi. Il faut juste être vraiment à l’aise avec ça. Sinon, le jour où la tétine est introuvable, où vous êtes trop épuisé pour tenir encore votre enfant, où vous avez oublié le transat en week-end… c’est l’enfer !

Si vous voulez éviter un systématisme et que vous arrivez à faire sans ne serait-ce qu’une fois par jour ou quelques fois par semaine, c’est déjà bien. Une sieste où Bébé s’endort ailleurs que dans vos bras, un endormissement avec Papa plutôt que Maman, etc. Pour que Bébé ne devienne pas dépendant de cet élément pour s’endormir.

A éviter à partir de 3-4 mois

A partir de 3-4 mois, le moment où les bébés sont globalement physiologiquement prêts à faire des nuits de 10-12 heures sans intervention des parents, les choses à éviter se diversifient.

Associer fortement le lit à du négatif ou du positif

On nous dit souvent de ne pas associer le lit de l’enfant à des choses négatives : la solitude, la peur, voire plus tard une punition. Ca semble tomber sous le sens.

Mais la réciproque est vraie. Le sommeil est un temps de calme. Il ne faut pas associer le lit à du chahut, des jeux ou des câlins interminables. Sinon au moment de dormir, les souvenirs qui viendront à l’enfant lui évoqueront une attache forte à ses parents et/ou de l’excitation. Il sera dur de sombrer dans le sommeil ainsi !

Le lit est un espace de calme, de tranquillité, d’apaisement agréable.

Utiliser trop tôt un lit ouvert

Les lits au sol ont la cote ces dernières années associés aux mots-clé « Montessori » et « motricité libre », à des visuels de cabanes et moins explicitement avec l’option que Papa ou Maman vienne dormir avec l’enfant s’il peine à trouver son sommeil.

Mais un lit ouvert, dont l’enfant peut librement entrer et sortir, est terriblement tentant. Or, le tout-petit régule encore mal ses émotions et gère certainement très mal sa frustration. “Avec de grands pouvoirs viennent de grandes responsabilités.” Votre bambin est-il assez responsable pour ne pas jouer dans sa chambre à l’heure de dormir alors qu’il en a la possibilité ?

Il nous est arrivé quelques fois d’aller récupérer notre 18 mois qui vadrouillait dans sa chambre à 3h du matin. Et nous avons compris l’intérêt des traditionnels lits à barreaux. Nous avons alors fait marche arrière puis sommes repassés au “lit de grand” un peu plus tard, quand les maturités de P’tit Gars puis de P’tite Nana étaient suffisantes. Bien choisir le lit de Bébé, ça compte !

Ignorer les régressions du sommeil

Qu’il s’agisse de mettre en place ou d’entretenir un rythme où les horaires sont prévisibles et où tout le monde dort bien la nuit, il est difficile d’accepter que les (nombreuses) régressions du sommeil vont perturber tout cela.

Il est pourtant nécessaire d’en tenir compte. Si votre 15 mois ne fait pas ses nuits mais est en train d’apprendre à marcher, il est peu probable qu’il ait l’énergie d’apprendre à s’endormir seul en même temps. Et si votre bébé de 8 mois qui dormait si bien jusqu’ici devient subitement un petit démon à l’heure du coucher et de la dépose chez la nounou, c’est sûrement l’angoisse de séparation qui se joue. Mieux vaut temporiser et accompagner les couchers un peu plus, il retrouvera sa sérénité sous peu.

Anticiper et reconnaître les moments propices aux régressions du sommeil permet d’être un peu plus souple sur ses attentes, de mieux accompagner son enfant et de mieux vivre ce qui n’est qu’un passage temporaire, promis.

Ce qu’il faut en retenir

FAQ

À partir de quel âge un bébé peut-il faire ses nuits ?

Vers 3-4 mois, un bébé est généralement physiologiquement capable de dormir 10 à 12 heures sans intervention parentale.

Comment aider Bébé à différencier le jour et la nuit ?

Exposez-le à des repères clairs : lumière naturelle le jour, obscurité la nuit ; activités riches en journée, calme la nuit ; enchaînements d’actions prévisibles (repas, jeu, change, sieste). Ces « donneurs de temps » synchronisent son horloge biologique.

Quels rituels mettre en place pour le coucher de Bébé ?

Le bon rituel est court et vous convient. 3-4 étapes en quelques minutes. Il doit être adapté à votre quotidien, réconfortant pour l’enfant et faisable à chaque coucher sans stress. Son contenu importe moins que le fait qu’il corresponde à votre famille.

L’endormissement autonome est-il nécessaire pour des nuits complètes ?

Oui, car les bébés (comme les adultes) se réveillent entre chaque cycle de sommeil. Pour enchaîner les cycles sans intervention parentale, ils doivent savoir se rendormir seuls, ce qui suppose un endormissement autonome.

Le cododo empêche-t-il Bébé de faire ses nuits ?

Non, mais dormir trop près de Bébé peut gêner votre sommeil comme le sien. La bonne distance varie selon chaque famille, à vous de la trouver.

Les lits ouverts type Montessori sont-ils l’idéal pour l’endormissement autonome?

Non, ils offrent beaucoup de liberté de mouvement, et c’est parfois trop tôt pour votre enfant. Un tout-petit n’a pas toujours la maturité pour résister à la tentation de sortir du lit. D’ici qu’il l’acquière, un lit fermé reste généralement plus adapté pour un bon sommeil.

Les régressions du sommeil sont-elles inévitables ?

Oui, elles font partie du développement. En revanche, elles sont plus ou moins marquées selon les enfants. Elles correspondent le plus souvent à des avancées importantes (motricité, langage, conscience de soi). Mieux vaut les anticiper pour rester souple et réactif.

Quels sont les signes que mon bébé est fatigué ?

Un bébé fatigué peut bâiller, avoir les yeux rouges ou humides, se frotter le visage, devenir mou ou avoir le regard fuyant. Repérer ces signes permet de le coucher avant qu’il ne soit trop épuisé.

Comment réagir aux pleurs nocturnes sans trop intervenir ?

Temporisez avant d’intervenir. Observez si Bébé va se rendormir seul. Si vous intervenez, faites-le en « mode nuit » : peu de lumière, pas de parole inutile, gestes lents. Réduisez progressivement vos interventions.

Est-ce grave si Bébé a besoin de la tétine pour dormir ?

Non, si cela vous convient. Ce qui pose problème, c’est la dépendance exclusive à la tétine : si elle tombe la nuit et que Bébé ne peut pas la remettre seul, il vous sollicitera. Essayez de varier les conditions d’endormissement.

Mon bébé dormait bien, mais se réveille à nouveau la nuit : pourquoi ?

Il traverse peut-être une régression du sommeil. Changements physiques (marche, dents) ou émotionnels (angoisse de séparation) peuvent perturber le sommeil. Ces phases sont temporaires : accompagnez-le comme s’il était temporairement plus jeune qu’il n’est.

A lire aussi sur le sommeil de Bébé

Mes sources

Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV)

Institut National du Sommeil et de la Vigilance (INSV) & Candide Baby Group

Réseau Morphée

Esthel O.

  • Les secrets d’un sommeil autonome. [Ebook auto-publié en 2021 sur reverseveiller.com]
  • Donner un rythme à bébé de 0 à 6 mois. [PDF partagé en 2020 sur reverseveiller.com]

Un p'tit cadeau ?

Mes essentiels en PDF
et les nouveautés par email.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

*