Lit bébé : comment choisir où dormira Bébé ?
Choisir un lit bébé est un incontournable des préparatifs d’avant la naissance… et souvent une belle prise de tête ! Tour d’horizon de ce qui compte vraiment dans le quotidien d’un jeune parent avec son nouveau-né.
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Choisir un lit bébé, pas facile de s’y retrouver !
Une offre folle…
Berceau, cododo, lit bébé, lit évolutif, lit au sol Montessori… l’offre est incroyablement large ! En général, quand on commence à chercher un produit précis, on finit par douter et requestionner nos critères une paire de fois avant de trancher. Et si vous êtes comme moi, reste souvent un doute après l’achat : était-ce bien le meilleur choix ?
Des décisions qui se tiennent entre elles…
Bien sûr, c’est complexe car il y a aussi des adhérences avec d’autres réflexions :
- l’alimentation de Bébé –> cosleeping, cododo évolutif ou non, lit bébé…
- ses déplacements quotidiens et plus exceptionnels –> portage ou poussette, nacelle ou cosy, lit parapluie ou ultra-nomade…
Une incitation à bien faire paralysante…
En parallèle de cela, les recommandations et injonctions se multiplient :
- Le nouveau-né doit dormir sur le dos, dans son propre lit.
- Il doit toujours être le plus près possible de ses parents.
- Il faut d’ailleurs le porter beaucoup (physiologiquement, bien sûr !)
- En voiture, il doit être bien attaché et protégé.
- Il faut éviter de le laisser dormir dans son cosy en dehors des trajets nécessaires.
- Etc.
On sent déjà que tout faire bien ne va pas être évident. On pourrait presque être tenté de ne rien ou tout acheter pour ne pas avoir à choisir et ne pas risquer l’impair.
… et des inconnues en guise de principaux critères !
Enfin bien souvent, il faut faire ces choix non seulement avant d’avoir un enfant, mais aussi avant de connaître les préférences de cet enfant-là. Oui, tous ne vont pas aimer les mêmes choses au même moment non plus… et même pour BB2 (et plus), des inconnues subsistent.
Bref, elle s’annonce compliquée, cette affaire !
Des points de repère concrets pour s’orienter
Alors dans cet article, je ne vous donne pas la (fausse) solution miracle qui vous tombe juste à coup sûr. Pour vous aider, je partage plutôt mes recommandations et mon retour d’expérience sur les matériels que nous avons utilisé, pour tels bébés et dans telles circonstances.
Je vais vous dire ce qui a compté et ce qui a été sans importance pour nous, exactement comme je l’ai raconté à ma sœur il y a quelques mois (c’est un peu cette discussion qui m’a donné envie d’écrire cet article). L’objectif est de vous aider à vous projeter dans le quotidien qui vous attend pour que vous puissiez mieux faire le tri et choisir le premier lit de Bébé.
Bébé sera-t-il nourri au sein ou au biberon ?
Je commence par là parce que c’est la première question que je me pose.
Se lever ou ne pas se lever la nuit
Les nouveaux-nés ne font pas tout de suite leurs nuits, ça se saurait. Précisément, vous ne savez que trop bien que le dernier-né de Tata Trucmuche était vraiment une crème de bébé qui faisait ses nuits dès le retour de la maternité…
Mécaniquement, nourrir son bébé au biberon implique de se lever la nuit pour aller le préparer (souvent dans la cuisine). Ensuite, vous donnerez le biberon, recoucherez Bébé puis vous-même. Impossible de couper au fait de sortir de dessous la couette et de ne la retrouver que 10 à 30 minutes plus tard à chaque repas nocturne. Pour moi, dans cette configuration, le lieu où dort Bébé est assez indifférent : que ce soit dans la chambre des parents ou dans la sienne, il faut bien se lever.
Inversement, nourrir le nouveau-né au sein ouvre la possibilité de ne pas sortir du lit, à condition de l’avoir à portée de main. Pour avoir allaité et biberonné de nuit, Guillaume et moi avons une préférence indiscutable pour le combo sein et cododo tant qu’il y a des repas dans les nuits du nouveau-né… et donc de ses parents !
Mon conseil
Donc si vous avez décidé (d’essayer) d’allaiter, je vous dirais cododo sans hésiter. En termes de matériel, le Chicco Next2Me (qui se décline en plusieurs modèles et coloris) est pour ainsi dire la référence du cododo actuellement. A côté, la copie un peu plus économique et tout à fait satisfaisante de BébéConfort que nous avons achetée.
S’il y a assez de place dans la chambre et que vous voulez éviter de changer de lit 6-8 mois plus tard, vous pouvez aussi envisager le lit bébé directement. Mais il y a un mais : j’y reviens dans un instant.
Si vous prévoyez de biberonner, tout est possible en termes de couchage et de pièce.
Ceci dit, le berceau ou cododo présentent l’intérêt d’être à la bonne taille pour le nouveau-né. En effet, il ne faut pas négliger le fait que le nouveau-né aime se sentir entouré pour dormir. Un nouveau-né mesure autour de 50 cm tout étiré. Allongé dans un lit bébé (en taille 60×120 cm, parfois 70×140 cm), il s’y sentira perdu et n’y dormira jamais longtemps d’affilée. Pas cool, parole de maman !
Donc si vous optez pour le lit bébé directement, il faudra prévoir de réduire son espace les premiers mois. Par exemple, au début, on peut le coucher dans le sens de la largeur ou penser à le poser collé à un coin du lit. Chez nous, P’tite Nana est passée du cododo à un lit en 70×140 cm à 6 mois. Nous la couchions dans le sens normal vu sa taille mais nous avions mis dans le lit nos blocs de motricité (en mousse ferme, recouverts d’un tissu tendu type tapis de gym) pour réduire l’espace de matelas disponible.
Bonus : lit évolutif ou pas ?
Bien sûr, il existe aussi des lits évolutifs. Ils couvrent différentes périodes selon les modèles.
Les plus simples sont des lits bébé à deux ou trois hauteurs de sommiers. (Dans mon expérience, la hauteur intermédiaire n’est pas absolument nécessaire car elle ne dure pas longtemps : à partir du moment où le bambin s’assoit et jusqu’à ce qu’il se mette debout avec des appuis. Cela dure quelques mois maximum.) Certains permettent aussi la transition vers un lit sans barreaux.
Les plus complexes sont des lits tout-en-un incluant rangements et table à langer. Certains de ces lits combinés promettent d’accompagner l’enfant jusqu’à l’adolescence, les éléments se transformant en table de chevet et bureau à mesure que l’enfant grandit.
Les avis que j’ai reçus d’amis sur des lits tout-en-un sont mitigés. Le démontage / remontage fait beaucoup de logistique à chaque changement. Avec des lits évolutifs plus simples (lit bébé se transformant en lit enfant), nous avons un vécu similaire. Il faut aussi pouvoir stocker les pièces inutiles à chaque période.
En tenant compte de cela, utiliser des lits non évolutifs peut bien marcher aussi. D’une part, il n’est pas dit que BB1 ne soit pas suivi d’autres. D’autre part, le marché de l’occasion est très actif en matière de puériculture. Vous ne devriez pas avoir de mal à trouver un modèle qui vous plait puis le revendre le jour venu. De même, n’hésitez pas à accepter les prêts ou dons de vos proches quand il s’agit de matériel. Ca allège le budget et ça vous permet de tester différentes options “sans engagement”.
Où sera le lit de Bébé ?
La configuration de votre logement est certainement la première contrainte sur le sujet.
Pour accueillir P’tit Gars, nous vivions dans un deux-pièces parisien de 40 m2 et notre lit et l’armoire occupaient presque tout l’espace de notre chambre. Il était donc évident :
- que P’tit Gars serait dans notre chambre (nous nous disions même que si besoin, nous dormirions dans le canapé convertible du salon quelques semaines)
- et que son lit devrait être aussi peu encombrant que possible.
Nous avions reçu en prêt un cododo en 40×80 cm, c’était parfait. P’tit Gars est d’ailleurs resté dedans le plus longtemps possible. C’est un grand gabarit et nous ne l’en avons sorti qu’à ses 10 mois !
A l’arrivée de P’tite Nana, nous habitions dans une maison avec trois chambres et la nôtre était assez grande pour envisager différentes options. Nous avons choisi le cododo car j’allaitais mais nous aurions pu prendre un lit bébé dans la chambre ou directement dans la sienne.
Comment choisir… quand on a le choix ?
Quelle bonne distance parents-bébé ?
Le point de départ de cette réflexion, c’est d’évaluer la bonne distance entre le bébé et ses parents.
Un nouveau-né n’est jamais trop près de ses parents. Et pour les parents, avoir son bébé trop loin, et craindre de ne pas l’entendre par exemple, vous tiendra éveillé à coup sûr.
Toutefois, dormir à plusieurs, c’est prendre le risque de se gêner mutuellement. Un nouveau-né qui dort fait plein de petits bruits de respiration irréguliers et de bouche mouillée selon les phases de sommeil qu’il traverse. Cela peut clairement gêner le vôtre.
De même, vous pourrez avoir envie de discuter ou d’avoir des moments d’intimité avec votre moitié sans déranger votre bébé. A ce titre, nous avons remarqué les deux fois assez nettement que nous commencions à gêner nos p’tits loups en cododo dans notre chambre à partir de leurs 3-4 mois. Ils commençaient alors à réagir dans leur sommeil aux bruits que nous faisions en venant nous coucher.
Pragmatisme et adaptation
Ceci étant dit, j’ai envie de partager une anecdote. Je voudrais vous inciter à être vraiment pragmatiques dans vos choix puis souples dans vos ajustements car tout ne s’anticipe pas.
Sur le papier, le placement idéal du cododo est à côté d’un des deux parents, celui de la maman si Bébé est allaité. C’est donc là que nous avions spontanément mis nos bébés au début. Mais les deux fois, le cododo m’empêchait d’entrer et sortir confortablement du lit.
Pour P’tit Gars, nous n’avions pas d’alternative vu la disposition de la chambre, mais pour P’tite Nana, il a été possible de la déplacer au pied de notre lit. Il me fallait un peu plus m’extirper de la couette pour lui donner le sein mais nous nous gênions aussi moins avec nos bruits de sommeil respectifs. Et nous dormions mieux. C’était pile la bonne distance entre elle et nous !
Mon conseil
A mon sens, avoir Bébé dans la chambre des parents jusqu’à ses 3-4 mois est le plus simple en termes d’organisation, sauf si :
- vous prévoyez de biberonner et voulez préserver au mieux le sommeil de l’autre parent ;
- vous vous sentez gêné(e/s) de la présence du Bébé dans votre chambre, quelle qu’en soit la raison.
A partir de 3-4 mois, je trouve qu’on commence à se gêner et je préfère que Bébé dorme à part.
Pour P’tit Gars, nous n’avions pas le choix et avons fait chambre commune jusqu’à ses 17 mois. Nous avons été soulagés lorsqu’il a eu sa propre chambre. Et lui l’a adoptée bien volontiers dès sa première nuit.
Pour P’tite Nana, nous avions le choix et l’avons sortie de notre chambre dès qu’elle ne mangeait plus la nuit, vers ses 3 mois et demi. Elle avait commencé à réagir aux bruits que nous faisions en venant nous coucher. L’adaptation lui a pris quelques jours. Et faire des siestes dans sa chambre avant d’y tenter les nuits a bien aidé la transition.
Enfin, quel que soit votre choix (dans votre chambre ou dans la sienne), vous trouverez des détracteurs. Surtout, ne les écoutez pas trop. Ecouter d’une oreille est toujours utile, car il se glisse peut-être dans ces remarques des infos utiles. Mais n’y accordez pas d’importance. Le plus souvent, une critique dévoile avant tout un regret ou une exigence excessive qui pèse sur celui qui l’émet.
Bonus : cododo ou cododo ?
J’ai parlé jusqu’ici de partager ou non la chambre. Quid de partager le lit ?
Vous l’avez compris, quand je parle de cododo dans cet article, je parle bien des berceaux qui s’accolent au lit des parents et possèdent au moins un côté ouvert ou ouvrable. La plupart sont réglables en hauteur, parfois inclinables, parfois sur roulettes. Souvent, ils proposent un système permettant de le fixer au lit des parents pour s’assurer qu’il y reste collé.
Le partage de lit, c’est-à-dire faire dormir le bébé dans le lit des parents, est autre chose. La pratique est le plus souvent contrindiquée en raison de ses associations avec le risque de mort subite du nourrisson (MSN). En effet, le partage de lit n’impacte pas le risque de MSN… dans certaines circonstances* assez difficiles à réunir : parents en bonne santé, sans surpoids, à la vigilance intacte (pas de prise de substance l’impactant, pas de fatigue particulière), pas de cigarette, matelas ferme, pas d’oreillers ni couettes risquant d’étouffer un nouveau-né, etc.
Personnellement, je ne pourrais pas vous le recommander même si vous semblez cocher toutes les cases. Après des jours ou des semaines de sommeil dégradé, le niveau de vigilance pendant que l’on tente de dormir baisse forcément. Et il est très difficile de sentir à quel moment c’est trop. Nous avons très peu pratiqué le partage de lit mais une ou deux frayeurs lorsque nous y avons eu recours m’ont marquée. Pour moi, cela ne peut être qu’une exception, lorsque Bébé est malade ou que l’on doit se déplacer avec lui sans meilleure solution de couchage, par exemple.
Lit bébé : à barreaux ou au sol ?
Les lits au sol, dits “Montessori” ou non, sont très à la mode en ce moment. Ceux qui les recommandent prônent leurs vertus éducatives. La motricité libre et l’endormissement autonome sont volontiers évoqués. Le plus séduisant est l’idée que l’enfant fatigué peut aller s’allonger dans son lit de sa propre initiative quand il en ressent le besoin.
Tout cela m’a d’abord beaucoup parlé. En plus, notre crèche utilisait précisément des couchettes au sol pour les bambins dès lors qu’ils savaient ramper ou marcher à quatre pattes. Cela m’a confortée dans la logique que les lits au sol étaient très bénéfiques. Quand je pensais aux lits à barreaux, leur aspect de “cage” “emprisonnant” l’enfant et le risque de chute d’un enfant qui tenterait de les escalader m’apparaissaient de plus en plus flagrants et à éviter.
Notre expérience du lit au sol
J’ai déjà dit que l’espace dans notre chambre était très limité lorsque P’tit Gars est arrivé au stade où il fallait le sortir de son cododo. Il ne m’en a pas fallu plus pour me convaincre qu’un lit à barreaux serait décidément trop encombrant et probablement moins bien pour notre premier-né qu’un lit au sol.
J’ai donc attaqué les recherches et nous avons opté pour un lit au sol en mousse en 50×100 cm. Il était top : léger, facile à déplacer, résistant, facile à nettoyer et joli dans un style épuré. Cerise sur le gâteau : P’tit Gars l’adorait.
Toutefois avec le recul, nous nous disons que ce lit a probablement favorisé ses difficultés de sommeil.
Comme il pouvait en sortir, c’était très tentant pour lui. Le soir, il avait du mal à accepter que c’était l’heure d’aller se coucher. Le matin, il se réveillait aux aurores en pensant à aller jouer dans le salon. Et parfois, il tentait d’en sortir au milieu de la nuit. Il se mettait alors à hurler lorsqu’il s’était cogné… sur notre lit à nous.
Cela a empiré lorsqu’il a eu sa propre chambre, toujours avec le lit au sol. Il a commencé à se promener dans sa chambre au lieu de tenter de s’endormir. Nous l’entendions alors se balader et manipuler des objets qui ne devaient pas l’être et nous devions aller le recoucher.
Notre expérience du lit à barreaux
Autour de ses deux ans, nous avons finalement décidé de lui prendre un lit à barreaux et cela lui a fait du bien. Comme c’était impossible, il n’était plus tenté de sortir de son lit pour se promener dans sa chambre voire dans la maison (ah, ce moment où l’enfant atteint soudain les poignées de porte !). Il s’endormait plus vite et dormait mieux car il se rendormait tout de suite dans ses micro-réveils la nuit.
Aujourd’hui, P’tit Gars a 3 ans et demi. Nous avons testé le lit enfant quelques mois cet été et nous venons de repasser son lit en version à barreaux. Il était encore trop tenté d’aller chercher des jouets, allumer la lumière, etc. après que nous l’ayons couché. Lui-même s’est montré satisfait de retrouver son cocon matérialisé par les barreaux.
Mon conseil
Vous l’avez compris, notre expérience ne nous permet pas de confirmer les arguments commerciaux en faveur du lit au sol. Notre vécu est celui d’une liberté d’entrer et sortir qui fonctionne surtout à sens unique.
Pour être tout à fait juste, P’tit Gars est parfois allé s’allonger de lui-même dans son lit. Mais c’était pendant l’essai de cet été à 3 ans passés et cela ne durait que quelques minutes. Aujourd’hui, s’il a envie d’une petite pause, il s’installe… dans le canapé, tout simplement.
A mon sens, le lit au sol fonctionne à la maison :
- soit pour les tout-petits qui ne peuvent pas encore en sortir,
- soit pour les jeunes enfants ayant une certaine maturité concernant leur sommeil.
Et a posteriori, le choix des couchettes au sol en crèche nous semble tout à fait pragmatique… pour d’autres raisons. Avec 3 bébés non-marcheurs ou 5 enfants marcheurs par adulte, coucher et lever des bébés de la sieste 2 à 3 fois par jour consomme un temps certain. Si les bébés peuvent entrer ou sortir de leur lit par eux-mêmes et sans réveiller les copains, cela change tout.
Comment équiper le lit bébé ?
Vous avez les idées plus claires sur le couchage qui sera sûrement le plus adapté à votre futur quotidien ? Se pose maintenant la question, que dis-je, les questions concernant la literie.
Ajouter un matelas dans le cododo ?
Si vous optez pour un lit bébé, il vous faudra prendre un matelas. Toutes les tailles, formes, matières et épaisseurs existent mais au moins c’est simple : vous ne couchez pas le bébé sur le sommier. Il faut donc prendre un matelas.
Pour le cododo, c’est plus complexe. En général, ils sont vendus avec un matelas intégré. Mais quand vous lisez les descriptifs et zoomez sur les photos, ils semblent bien peu épais (2 cm) et à peine dignes de l’appellation “matelas”.
Pourtant, on vous dit et vous répète qu’un nouveau-né doit dormir sur une surface ferme. Et puis, il ne fera que 3, 4, 5 kg, c’est peut-être suffisant pour son confort ? Cela l’est peut-être, je vous avoue ne pas avoir osé faire le test.
Pour ma part, j’ai opté pour un matelas supplémentaire fin et ferme. Une fois le cododo et le matelas reçu, j’ai été bien rassurée : aucun risque que P’tite Nana ne s’enfouisse le nez dans ces mousses.
(Pour P’tit Gars, on nous avait prêté un cododo à sommier donc la question d’un matelas supplémentaire ne s’était pas posée.)
Bonus : draps et alèses ou draps deux-en-un ?
En complément, j’ai un faible pour les draps-housses imperméables ou “deux-en-un”. Lorsqu’il y a une fuite, il faut toujours laver le drap et l’alèse, ce qui fait deux fois plus de manipulations. Ca va plus vite avec les draps deux-en-un. Ils sont un peu plus durs à trouver mais une fois que vous les avez, c’est un vrai confort au quotidien !
Avec nos nombreux changements de lit, nous avons pu en tester beaucoup. J’ai d’abord eu tendance à viser les moins chers et à l’usage, j’ai remarqué deux inconvénients fréquents. Le premier est qu’ils vieillissent mal : le tissu tourne, jaunit malgré les passages en machine, etc. Le second est qu’ils sont trop serrés : ils compressent le matelas qui finit par rétrécir (je n’avais pas imaginé ça possible, et pourtant !). Voici mes modèles préférés en format 60×120 cm et 70×140 cm. Je n’ai pas encore trouvé leurs équivalents en taille cododo mais ceux-ci offrent un large choix de tailles en entrée de gamme, ce qui est appréciable.
Bannir les tresses de lit pour Bébé ?
Toujours pour éviter que Bébé ne s’étouffe en se coinçant le nez dans les tresses de lit, celles-ci sont à bannir. Idem pour les oreillers, peluches, langes dépliés et libres, mouchoirs, etc. Aucun objet mou n’a sa place dans le couchage d’un bébé qui ne sait pas porter sa tête, rouler du ventre sur le dos et se dégager le visage avec les mains (à tester dans des jeux en journée 😉 ).
Mais quid des pieds ou mains qui se bloquent dans les barreaux dans un faux mouvement ? Et des tétines qui tombent du lit toute la nuit ?
Dans une série de nuits compliquées par ces problématiques, j’ai imaginé le produit idéal : un tour de lit en filet type nid d’abeille. Les cododo et les lits parapluie sont ainsi faits. Pourquoi pas un tour de lit aéré ? Il y avait sûrement un business à lancer…
Le lendemain, je me suis rendu compte que cela existait déjà. J’ai immédiatement commandé deux lots pour les deux lits à barreaux de P’tit Gars et P’tite Nana. Ces tours de lit ont instantanément résolu nos soucis de tétines fugueuses et de mains / pieds promeneurs. Nous leur en sommes très reconnaissants !
Bonus : gigoteuse ou emmaillotage ?
Pour un nouveau-né, la literie n’inclut ni oreiller, ni couette, vous l’avez compris. Reste la question de comment lui tenir chaud.
Je ne parle pas de ce qui est utilement résumé par cette infographie ou d’autres similaires. Je parle de la couche extérieure : classiquement une gigoteuse, parfois un lange d’emmaillotage.
Nous avions reçu beaucoup de prêts pour l’arrivée de P’tit Gars et nous disposions des deux. Il s’est rapidement avéré qu’il ne jurait que par l’emmaillotage. Concrètement ?
Il dormait mieux et plus longtemps d’affilée lorsqu’il était emmailloté, il ne se faisait pas réveiller par un de ses propres sursauts dans son sommeil. Il s’endormait aussi plus facilement, lové, blotti dans son lange ou sa couverture selon la température. Cela a duré jusqu’à ses 3-4 mois, où il commençait à plus tournicoter dans son sommeil et défaire son emmaillotage. Nous l’avons alors passé en gigoteuse.
P’tite Nana, elle, a au contraire montré dès la maternité qu’elle était mieux en gigoteuse. Emmaillotée, elle semblait vouloir s’en dégager, même quand je m’assurais qu’elle garde les mains à proximité du visage. En gigoteuse, elle se détendait plus volontiers et dormait mieux.
Pour l’anecdote, il s’est aussi avéré que P’tit Gars adorait le portage et que P’tite Nana détestait. Chaque bébé a donc bien ses propres besoins. Peut-être que les deux conviendront à votre MiniVous. Peut-être que l’un ou l’autre sera inutilisable.
Mon conseil serait d’avoir les deux sous la main et de tester ce qui lui convient le mieux. Sur ce choix aussi, évitez les a priori, soyez pragmatiques et souples au moment de rencontrer puis découvrir votre bébé.
Ce qu’il faut en retenir
L’état d’esprit général
J’espère qu’avec ces retours d’expérience, vous avez une vision plus claire et plus concrète de ce que peuvent impliquer les choix liés au couchage de votre nouveau-né à venir. Si on résume, j’ai deux conseils généraux pour vous sur ces questions. Et ils sont valables pour beaucoup de sujets au moment de devenir parent :
- N’ayez pas d’avis théorique trop affirmé. Soyez pragmatiques dans vos décisions puis souples dans vos adaptations. Bébé et vous ne vous en porterez que mieux.
- N’écoutez pas trop les avis affirmés d’autrui, faites vous confiance. Il n’y a que vous qui ayez tous les éléments en tête pour prendre la meilleure décision possible et ajuster au quotidien ce qui doit l’être.
En résumé, comment choisir un lit bébé ?
Cet article est long, récapitulons les éléments à prendre en compte au moment de choisir un lit bébé.
- Choisir l’alimentation de Bébé : au sein ou au biberon ?
Si vous ne savez pas encore ce que vous tenterez, voici ma vision des avantages et inconvénients de l’allaitement vs. le biberonnage. Nous avons fait les deux et les deux ont leurs atouts !
Si vous prévoyez de tenter l’allaitement, je vous recommande chaudement le cododo accolé au lit des parents. C’est super pratique au quotidien et un bon moyen de préserver au mieux le sommeil de toute la famille.
Si vous prévoyez de biberonner, toutes les options sont possibles. Le choix dépend d’autres choses, rendez-vous aux étapes suivantes. - Evaluer la bonne distance parents-bébé : dans notre chambre ou la sienne ?
L’objectif est de pouvoir réagir au bon moment quand Bébé aura faim la nuit sans pour autant que les parents et le bébé ne se gênent mutuellement dans leur sommeil.
Cela dépendra de la disposition de votre logement, de la lourdeur / légèreté du sommeil des parents, de vos besoins de proximité avec Bébé et d’intimité d’adultes…
Des questions variées et des réponses toutes personnelles ! - Choisir le type de lit pour Bébé
Du lit super évolutif à la démarche “un âge = un couchage” (berceau ou cododo, puis lit bébé, puis lit enfant…), tout est possible.
Cela dépend des prêts et dons que vous recevez, de l’espace disponible pour le couchage de Bébé, de votre envie de conserver le meuble, de votre projet de réutiliser le couchage pour un bébé suivant ou non, de votre possibilité de stocker les meubles ou pièces inutilisées, de votre budget, etc.
Deux conseils toutefois :
– Veillez à ce que le lit ne soit pas trop grand pour Bébé afin qu’il ne s’y sente pas perdu dans un grand espace. Il en va de son sommeil… et de vos bras. 😉
– Ne vous laissez pas séduire par le lit au sol pour un bambin avant de constater que cela lui correspondrait bien à lui. Puisqu’il a la liberté de sortir de son lit, il doit aussi avoir la maturité pour ne pas le faire aux heures où il est censé se reposer, au risque de dégrader son sommeil. - Equiper le lit de Bébé
Prévoyez un matelas ferme et bannissez tous les objets mous qu’on peut être tentés d’y mettre (tresse de lit, peluches, oreiller, etc.). Tant que Bébé n’est pas capable de se dégager par lui-même, son lit doit être vide.
Prévoyez trois sets de draps pour un bon roulement. Et je vous recommande les draps/alèses deux-en-un, hyper pratiques au quotidien.
Gigoteuse ou lange d’emmaillotage : testez les deux et voyez ce que Bébé préfère.
A lire sur la vie avec Bébé
Mes sources
*HAS – Recommandations professionnelles « Prise en charge en cas de mort inattendue du nourrisson (moins de 2 ans) – Argumentaire », paragraphe 2.5 sur les facteurs de risque identifiés pour la MSN, février 2007 – page 12
Merci pour cet article,
Ma fille a 4 mois, et niveau endormissement et rythme j’ai jusqu’ici fait vraiment au feeling : endormissement aux bras ++, pas trop de rythme : juste tétées espacées de 3h.. Alors que pour mon premier enfant j’avais beaucoup plus structuré le quotidien et mon fils s’endormait déjà seul et dans sa chambre au même âge.
Je vais essayer de remédier à tout ça ! Votre blog m’en donne la motivation !
Re-bonjour Sandra, super, et en l’ayant déjà fait une fois, vous y arriverez un peu plus facilement. Je vous envoie quand même tout mon soutien : un bon sommeil pour toute la famille, ça en vaut infiniment la peine ! Bonnes nuits à votre maisonnée. 🙂 Mélanie