Développement de l’enfant : ça change quoi à la maison ?
Il y a quelques jours, une amie m’a dit que sa petite d’un an commençait à cavaler partout et que ça commençait à être sportif. De plus en plus souvent, quand des proches me parlent de leur quotidien avec des tout-petits, cela me replonge instantanément dans mes souvenirs de notre propre vécu.
Chaque étape révolutionne le quotidien familial
Notre deuxième a maintenant 2,5 ans et est très impatiente d’entrer à l’école. Elle a des airs de petite fille et s’exprime très bien (sauf quand elle chouine, bien sûr). Bref, elle grandit, et le temps de la vraie petite enfance se termine tout doucement pour nous. Alors ça fait drôle quand les souvenirs vivaces d’il n’y a pas si longtemps surgissent brusquement au détour d’une conversation. Et je me dis qu’on n’a décidément pas du tout les bons points de repère quant au développement de l’enfant quand on devient parent.
On tente de se représenter les stades de développement sur un calendrier. Le suivi médical (puis les attendus de la première rentrée scolaire) nous pousse à comparer nos enfants à ceux des autres. Il s’agit là (légitimement et seulement) de détecter au plus tôt des décrochages.
Or à se demander s’ils sont en retard ou en avance, on perd de vue à quel point les tout-petits évoluent vite et que chacune de ces évolutions révolutionne notre quotidien. Et ce à la fois pour le meilleur et pour le pire. Les premières années sont des montagnes russes d’améliorations et de dégradations, entre prises d’autonomie, régressions, nouveaux dangers et nouvelles possibilités.
Alors ici, je vais tenter de faire un tour d’horizon des grandes étapes de développement de l’enfant… et de ce en quoi elles impactent nos quotidiens familiaux.
Les modifications du rythme sommeil-éveil
Commençons par l’évolution rapide du rythme sommeil-éveil du tout-petit qui conditionne beaucoup de choses dans le quotidien d’une jeune famille.
L’éveil du nouveau-né (~J+14)
Environ deux semaines après la naissance, le nouveau-né sort de l’alternance dodo-repas où les changes de couche et les bains peuvent tourner en crise juste parce qu’il aimerait dormir à nouveau. Les deux fois, j’ai trouvé le changement assez dur car on trouvait tout juste le rythme et les immédiates suites de couches commençaient tout juste à s’estomper.
Et là, du jour au lendemain, Bébé veut parfois rester réveillé 30 minutes, 45 minutes, 1 heure après son repas. Ca peut être difficile de le poser, parce qu’il vous réclame ou que vous ne vous lassez pas de le regarder. Et les machines, les repas, les créneaux de sieste qui vous appelaient passent à la trappe. Ce n’est pas forcément vrai à chaque cycle repas-éveil-dodo donc c’est difficile à anticiper. C’est tout un rythme à retrouver.
Faire ses nuits (~2-3 mois)
Je parle de faire ses nuits dès 2-3 mois parce que c’est globalement à partir de cet âge-là que ça devient possible. J’ai bien conscience que ce n’est pas la situation que toutes les familles rencontrent. Nous sommes nous-mêmes passés par là pour apprendre quoi faire pour aider Bébé à faire ses nuits dès que possible !
Quand Bébé fait ses nuits, les parents les font aussi. Et ça, ça change tout. La fatigue agit comme un voile gris, un brouillard qui s’abat sur tout. Les pensées s’embrouillent, les humeurs deviennent maussades, la communication s’empêtre dans les mal-exprimés / malentendus.
Une fois que les parents dorment à nouveau en respectant leur rythme physiologique acquis il y a 20, 30 ou 40 ans, beaucoup de choses rentrent dans l’ordre sans autre forme de procès. Bien manger et bien dormir, c’est un principe de base pour la vie que nous réapprennent les nouveau-nés. Merci à eux.
Supprimer les siestes (de 6 mois à 4 ans)
Une fois que les petits font leurs nuits et leurs siestes, leur besoin de sommeil va progressivement diminuer et les siestes devenir moins fréquentes. Un bébé dont le rythme est calé vers 3 mois va classiquement faire trois siestes dans le journée : une le matin, une en début d’après-midi et une en fin d’après-midi. Celles-ci vont disparaître les unes après les autres, à chaque fois en passant par une transition qui verra l’enfant un peu fatigué et grognon en fin de cycle.
La sieste de fin d’après-midi est la première à être supprimée, vers 6 mois. Dans notre expérience, cela n’a pas changé grand-chose dans le quotidien, à ceci près que le moment où Bébé est plus susceptible de réclamer les bras peut tomber systématiquement à l’heure de préparer le repas. Pratique ! Bien sûr, tout cela se joue à peu de choses donc cela dépend des horaires et de l’organisation de chaque famille. On peut tenter d’être inventif pour ajuster l’organisation (portage, transat, musique, doudou, tétine/pouce…) le temps que ça passe et faire le dos rond les jours où ça ne suffit pas.
Ensuite, c’est la sieste du matin qui ne sera plus nécessaire, vers 12-18 mois. Pour moi, celle-ci créée la possibilité de faire une sortie le matin, ce qui marche très bien avec des jeunes enfants. Et c’est libérateur si Bébé a déjà un ou des aîné(s) qui ronge(nt) leur frein pendant qu’il dort. Mais comme pour toute évolution du rythme de sommeil, il peut y avoir un peu de fatigue en fin de cycle (ici, en fin de matinée) le temps de pleinement s’habituer. A ces périodes là, on pouvait avancer un peu le repas, servir une entrée ou sortir le joker “apéro” (quelques chips ou tomates cerises) en avance pour faire tenir les corps épuisés.
La dernière sieste à disparaître est celle du début d’après-midi, vers 3-4 ans. Cela coïncide souvent avec l’entrée en moyenne section de maternelle, à cause de l’organisation nécessaire en collectivité, quitte à passer par une phase où il n’y a plus de sieste à l’école mais il y en a encore à la maison. Notre P’tit Gars vient juste de finir sa petite section et nous n’avons pas encore passé cette étape. Mais on appréhende un peu : on a du mal à s’imaginer tenir le rythme de nos p’tits loups le week-end sans le break de 13-15h. Beaucoup de familles remplacent d’abord la sieste par un temps calme, idéalement en autonomie, avant de dédier ce temps à de nouvelles activités et sorties. Ce sera sûrement ça aussi chez nous pour respecter le besoin de pause des parents et de sieste de la petite sœur.
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Les progrès de motricité
Les évolutions de motricité sont connues pour les dangers domestiques qu’elles créent, un peu moins pour les régressions du sommeil qu’elles peuvent générer. Heureusement, elles sont aussi de formidables opportunités d’enrichir le quotidien avec Bébé.
Tenir sa tête (~3-4 mois)
Ca y est, Bébé tient sa tête ! On peut désormais le porter sur la hanche (plutôt qu’allongé dans les bras). Les balades et les occasions sociales deviennent beaucoup plus stimulantes pour lui. En effet, il peut infiniment mieux observer grâce à sa tour de contrôle rotative !
A anticiper : le bébé épuisé qui n’arrive pas à décrocher avec du monde autour de lui ou dans un environnement inhabituel. Et le bébé pas assez épuisé qui joue à relever sa tête au lieu de dormir à la sieste.
S’assoir, ramper (~6-8 mois)
La position assise améliore les possibilités d’observation du bébé qui s’en sert très volontiers. Mais attention à la chute ! Au début, Bébé n’est pas très stable : mieux vaut éviter les sols et objets durs ou rester à portée de rattrapage express.
Ramper marque ensuite un grand changement dans le quotidien de la famille. Tout d’un coup, Bébé peut disparaître pendant que vous avez le dos tourné, se coincer sous les meubles, tenter de se hisser sur les étagères, tables basses et canapés (et chuter ou faire tomber des choses au passage), aller mettre les doigts ou la langue dans les prises électriques, mettre à la bouche toutes sortes d’objets qui n’étaient jusque là pas à sa portée, etc. Les premières semaines peuvent être rudes en frayeurs pour les nouveaux parents. Heureusement, le “non” ou le “interdit” (de toucher) peut être très bien compris dès cet âge-là.
S’assoir puis ramper ont aussi un impact sur comment habiller Bébé. Bébé s’agite plus au change et a besoin de vêtements souples pour réussir à se déplacer. Les vêtements se salissent plus vite et se tortillent plus dans la journée. Nous avons aimé troquer les longues lignes de boutons pressions contre des systèmes qui passent par la tête et des fermetures éclair !
Marcher (~12-18 mois)
Une fois l’enfant capable de s’assoir et de ramper, il va vouloir se déplacer plus vite et se verticaliser plus haut. C’est là qu’ils commencent à se tenir à genoux et à quatre pattes, à s’accrocher aux meubles et à vous pour se mettre debout puis pour faire quelques pas. Chacune de ces étapes est dans la continuité des risques de chute et de la surveillance que s’assoir et ramper ont généré pour les parents.
Une fois que toutes ces compétences se combinent et que l’enfant marche seul, c’est à nouveau un grand changement. En général, l’enfant a très envie d’exploiter cette nouvelle capacité qui créée son lot de nouveaux dangers et de nouvelles options. Les petites promenades à pied deviennent possibles, mais attention à ce que le bambin ne vous échappe pas pour aller sur la route ! Il devient possible d’aller dans un magasin ou faire un petit trajet sans le porte-bébé ou la poussette. (Si c’était trop, on peut parfaitement le porter sur la hanche ou sur les épaules quelques mètres.) La logistique se simplifie un peu, ouf ! Le prix en est simplement la phase d’adaptation pour définir les autorisations et interdictions utiles.
Les évolutions de motricité ne sont pas tout à fait finies avec l’acquisition de la marche. Il reste à savoir passer des petites marches, traverser une cour en gravier, monter et descendre un escalier à quatre pattes puis debout, courir, passer dans un sentier caillouteux ou glissant, utiliser une draisienne, sauter pieds joints ou à cloche-pied, grimper sur différentes structures, descendre une barre de pompier, pédaler sur un vélo, etc. Souvent, c’est aller chez la nounou ou à la crèche, chez les grands-parents, dans les aires de jeux, chez des amis et à l’école qui vont créer des occasions de constater ce qui est maîtrisé ou non, de l’acquérir… et, pour les parents, de se faire quelques frayeurs. Bout’Chou sera “tout-terrain” dans quelques années. D’ici là, chaque sortie sera un terrain d’apprentissage, à accompagner au cas-par-cas !
Devenir continent (~3 ans)
Je rapproche la notion de continence de la motricité car tout commence avec la maturation des sphincters. A partir de là, l’enfant peut apprendre à les contrôler pour décider à quel moment il fait ses urines et ses selles.
L’enfant peut devenir continent très tôt (on dit souvent quand il est capable de monter une échelle) mais en pratique en France, cela coïncide souvent avec l’entrée à l’école, car l’échéance est là. Les assistant(e)s maternel(le)s et les professionnels des crèches changent des couches, les instituteurs et les ATSEM, non.
L’acquisition de la continence en journée, à la sieste et la nuit, pour les urines et pour les selles, peut s’étaler sur des mois comme elle peut se faire en quelques jours si l’enfant est déjà prêt pour tout. C’est souvent un peu inconfortable pour les parents car il peut y avoir l’enjeu de l’échéance, la confrontation avec un enfant qui s’exprime encore difficilement et des blocages psychologiques pas toujours évidents à décoder… avec à la clé, des accidents plus ou moins franchement désagréables à nettoyer !
Mais une fois que c’est passé, quelle libération logistique ! Fini le petit sac de change avec tout le nécessaire de change à renouveler à chaque sortie. Et bien sûr, le volume d’achat des couches et autres consommables ou des lessives réduit considérablement.
Au registre des précautions de transition : à la maison, on passe aux toilettes toutes les 2 à 4h. Et quand on sort, on n’oublie pas de garder le timing en tête et de surveiller la température (si grosse chaleur, grosse hydratation et parfois grosses envies ; si coup de frais, frissons et possibles petites fuites). La nuit, il faut aussi éviter le rafraîchissement de 5h du matin. Quand il y a un raté, appel strident garanti, parfois accompagné d’un gros chagrin du bambin si fier d’être grand et qui n’a pas réussi à se retenir cette fois-ci.
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J’y détaille toutes les infos vraiment utiles au quotidien quand on devient parent(s).
La maturation affective et le développement du langage
Le point commun entre la maturité émotionnelle et le langage sont dans l’établissement du rapport à l’autre. Et ce rapport à autrui évolue énormément chez le petit enfant.
Comprendre (~6-12 mois)
Très tôt, le bébé reconnaît des sons puis des suites de sons comme des mots porteurs de sens. Petit à petit, des phrases commencent à avoir une signification et on peut commencer à poser des questions, donner des consignes et avoir une réaction de l’enfant. Les enfants nous prennent par surprise pour la vitesse de développement de leur langage et en particulier, ils comprennent bien plus vite qu’ils ne parlent.
P’tit Gars avait environ un an quand nous avions constaté qu’il avait parfaitement compris deux consignes pas si simples.
Nous partagions encore une chambre et il était en lit au sol, nous dormions la porte ouverte. Mal réveillée, je l’avais autorisé à partir devant : “P’tit Gars, tu peux aller jouer dans le salon, j’arrive dans une minute.” Et voilà le bambin qui sort de son lit et rampe en mode commando jusqu’à son tapis. (Il n’a pas fait de quatre-pattes et est passé directement du ramper à la marche debout, à ses 15 mois.)
Quelques semaines plus tard, P’tit Gars se frustre de ne pas réussir à prendre un jouet dans le tiroir. Son papa lui explique : “P’tit Gars, d’abord, pose ta main sur le dessus du meuble. Ensuite, avec l’autre main, tire le tiroir. Et après, tu pourras prendre le jouet.” Exécution parfaite des trois consignes successives. Nous étions estomaqués.
Evidemment, cela change beaucoup de choses par rapport au petit bébé qui vit un peu seul toutes ses émotions et tout dans l’instant. Il devient possible d’anticiper des évènements plaisants ou déplaisants, d’apaiser des situations d’émotion intense, d’annoncer des situations exceptionnelles, d’expliquer des comportements qui seraient restés des énigmes, etc. Les vacances, les absences, les vaccins, les frustrations deviennent un peu plus faciles à gérer.
L’angoisse de séparation (~8-10 mois)
On annonce l’angoisse de séparation vers 8 mois en général, mais j’ai constaté beaucoup de variations sur le moment où cela se cristallise, entre 7 mois et 1 an. Cette phase de développement psychologique est celle où le grand bébé comprend que sa mère et lui sont deux êtres bien distincts, c’est-à-dire avec des envies, des besoins, des inconforts distincts. Or, si elle peut ne pas avoir envie de me nourrir au moment où j’ai faim, vouloir changer de pièce quand je veux un câlin… ma mère pourrait vouloir partir et ne jamais revenir !
A ce moment-là, l’enfant vous suit volontiers partout (jusqu’au p’tit coin) et panique régulièrement si vous êtes hors de son champ de vision. Il a besoin de se rassurer. Il n’avait jamais imaginé que vous puissiez disparaître ou l’abandonner, il a besoin de constater que vous revenez toujours.
A anticiper : les déposes à la crèche ou chez l’assmat qui peuvent devenir cauchemardesques (hurlements à faire croire que vous le laissez au bagne ou qu’on lui arrache le cœur). Souvent, quand le papa / co-parent s’en charge, c’est un peu moins dur car l’angoisse de séparation s’exprime moins fortement avec la deuxième figure d’attachement. Quand ce n’est pas possible, ne pas trainer en longueur à la dépose : Bébé se calmera d’autant plus vite que le moment de transition n’aura pas duré. A anticiper aussi : le bébé qui vous fait la tête quand vous venez le chercher ou dont la tension s’effondre d’un coup et qui fait alors une crise de pleurs, cette fois par décompression.
Et bien sûr, les changements de pièce compliqués à la maison ou les moments de panique s’il vous a perdu de vue en jouant dehors. A la maison, parler à travers la porte fermée peut aider, jouer souvent à coucou-caché, et faire sa vie comme si de rien n’était. De toute façon, l’enfant aura besoin d’un certain nombre d’occurrences pour se rassurer sur le fait que vous revenez à chaque fois.
Parler (~18-24 mois)
Là où à mesure que sa compréhension s’étoffe, vous pouvez dire de plus en plus de choses et des choses de plus en plus abstraites (dans le temps et les lieux, à propos des émotions, du comportement, etc.), à mesure que sa parole se développe, c’est l’enfant qui peut de mieux en mieux s’exprimer.
Cela réduit beaucoup sa frustration, car il peut enfin partager tout ce qui se passe dans sa tête. P’tite Nana s’est exprimée plus tôt ou mieux que son grand frère au même âge et je suis régulièrement impressionnée par la complexité des émotions et réflexions qu’elle partage si jeune… et que son frère a du garder en lui, faute de pouvoir l’exprimer. A posteriori, je ré-évalue largement à la hausse l’impact de cette frustration sur les crises de colère que notre P’tit Gars a traversées lors de son terrible two. Je suis aussi beaucoup plus calme face à ses accès d’agressivité de son fucking four.
Je viens d’une famille convaincue des capacités des enfants, et malgré cela, la vitesse de développement du langage m’a surprise, tant dans la maîtrise passive (compréhension) qu’active (expression). Avec la parole donc, les émotions s’apaisent, deviennent plus faciles à gérer et le niveau de tension moyen dans la maisonnée baisse.
Aussi, la parole permet à l’enfant d’énoncer des préférences, de poser des questions sur son environnement. Il participe plus activement à orienter son quotidien, qu’il s’agisse de choisir le parfum de son yaourt ou de demander s’il va à la crèche aujourd’hui. C’est très chouette car on a le plaisir de mieux savoir comment lui faire plaisir, et c’est le début des perles d’enfants (ces tournures et ces questions qui nous interloquent ou nous font éclater de rire), une des grandes joies de la parentalité.
Il faut néanmoins anticiper la fatigue décisionnelle que cela génère chez l’enfant. Prendre une décision est fatiguant en soi, il faut donc doser les choix qu’on lui donne pour ne pas l’épuiser nerveusement. De plus, décider est une manière de s’affirmer en tant qu’individu dans le groupe. On se rend alors compte d’un écueil inattendu : que l’enfant surestime son rôle dans les prises de décision familiales. Le risque survient évidemment plus facilement lorsque l’enfant n’a pas de frère ou sœur. On l’évite plus facilement quand il y a un ou des aîné(s) dont on demande aussi l’avis sur telle ou telle question.
Bébé grandit, qu’est-ce que ça change ?
Au fur et à mesure que Bébé grandit, ses étapes de développement transforment le quotidien qu’on doit gérer, nous, jeunes parents. Cela fait parfois l’effet d’un grand huit : pas le temps de s’habituer à un rythme qu’il change et qu’il faut s’adapter. C’est sportif !
Mais si on est en mesure d’anticiper les principaux changements attendus à chaque étape, on peut être un peu moins pris au dépourvu. Attention, pas de fausses promesses ici : chaque enfant est unique et votre mini-vous a des tours personnels dans son sac que vous n’avez pas lus ici. Faites lui confiance pour ça ! Mais au moins, concernant les quelques classiques qu’il tentera quasiment à coup sûr, vous avez désormais une longueur d’avance, même si c’est votre premier enfant.
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