Devenir parent dans la vraie vie

Crédit photo : mbeo sur Flickr

Cette photo, que j’ai utilisée pour parler des avantages et inconvénients de l’allaitement maternel, me touche énormément. C’est pour ça que je tiens à en reparler aujourd’hui.

Etre parent, c’est être dans l’action

Lorsque je l’ai aperçue en scrollant dans la liste des photos allaitement sur Flickr, je me suis figée. Elle me va droit au cÅ“ur.

Peut-être parce que je me reconnais dans la posture de cette femme qui nourrit ses enfants. Le regard dans le vide, la fatigue, vouloir faire autre chose de sa main libre.

Aussi parce qu’en un simple cliché, le photographe met à mal les discussions acharnées, stériles et culpabilisatrices sur allaiter ou non. Avec cet instantané, on plonge dans la réalité, dans ce que vivent vraiment les parents qui ont un ou des nouveau(x)-né(s) à la maison.

La vraie vie des jeunes parents, ce n’est pas une abstraction idéologique (du type “Le lait maternel, c’est bien. Le lait industriel, c’est mal.“).

Les jeunes parents font. Ils font toute la journée, ils font toute la nuit. Ils bercent, ils portent, ils marchent, ils changent des couches, changent des vêtements, font des machines, font des biberons, soignent des crevasses, soignent des fesses irritées, donnent le bain, se cassent le dos, se font à manger, ne peuvent pas manger, veulent aller aux toilettes, n’y vont pas, reportent leur douche à demain, se lèvent la nuit, sèchent des larmes, supportent des cris, sèchent leurs larmes, supportent leurs cris, s’émeuvent d’un sourire aux anges… et recommencent.

Les jeunes parents n’ont pas besoin de faux débats. Il leur faut des vraies solutions, pour la vraie vie.

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Le jugement est hors sujet

Nous avons allaité et biberonné, en exclusif, en mixte et en tire-allaitement. Notre expérience (car c’est bien une expérience de couple quand on devient parent à deux, pas seulement celle de la mère) nous a convaincus que comment on nourrit son enfant, c’est un choix qui n’appartient qu’aux parents. Les jugements de valeur extérieurs n’ont rien à faire dans cette histoire. Les facteurs de choix sont multiples (innombrables ?), la décision est personnelle.

Et cela vaut pour tous les choix que l’on fait en tant que futur ou jeune parent. Trouver son équilibre en famille et au sein d’une famille est une tâche incroyablement complexe. Tout change en permanence. Le contexte, l’enfant qui grandit, la fratrie qui se construit, les père et mère qui apprennent et s’adaptent et mûrissent tous les jours, le couple qui se transforme. La fatigue, le travail, les vacances, les envies, les projets. Tout évolue sans cesse et on n’a de cesse que de se réajuster pour rester en équilibre.

Il y a bien assez à faire pour ne pas se préoccuper en plus de jugements extérieurs. Les chiens aboient, la caravane passe, dit-on. N’hésitez pas à jeter la culpabilité avec l’eau du bain. Vous ne vous en porterez que mieux !

Vouloir bien faire, pas parfaitement

J’en parlais ici, nous avons les plus grandes difficultés aujourd’hui à ne pas être des parents parfaits. Vouloir bien faire, voire faire mieux qu’avant, est louable. Mais attention à rester mesurés, être parent ne rime pas avec performance, succès ou modèle à suivre. Quand on évoque sa parentalité, on parle avant tout de quotidien, de bonheur et d’équilibre.

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