Yoyo : LA poussette des parents citadins ?
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Vous attendez un bébé et vous vous lancez dans la grande aventure du choix de la poussette ? Entre les conseils des proches, les avis en ligne et les vendeurs en magasin, difficile de s’y retrouver ! Une chose est sûre : la poussette Yoyo revient systématiquement dans les conversations. Mais que vaut vraiment cette poussette star du marché ?
Après trois ans d’utilisation régulière avec deux enfants, voici notre retour d’expérience complet.
La poussette Yoyo : la référence devenue incontournable
Lancée en 2012 par Babyzen, une entreprise familiale d’Aix-en-Provence, la Yoyo s’est taillé une part de choix sur le marché des poussettes citadines. Son succès a d’ailleurs été tel que le géant scandinave Stokke (connu d’abord pour ses chaises TrippTrapp) a racheté la marque fin 2021. La dernière version, la YOYO³, est sortie en août 2024 avec pas moins de 16 améliorations, dont un guidon plus large, des roues réfléchissantes et des amortisseurs optimisés.
Nous avons utilisé la YOYO² (pack 6+) de l’été 2021 à l’été 2024. Elle a d’abord accompagné notre P’tit Gars de ses 16 mois à ses 2 ans, principalement pour des longues marches en ville et des petites courses. Puis notre P’tite Nana a pris le relais, de ses 3-4 mois jusqu’à ses 2,5 ans, pour des usages plus variés : chemins de campagne, siestes à la maison, sorties dans les magasins ou en ville…
Si vous avez lu avec attention, vous avez relevé que nous avons mis P’tite Nana dans le pack 6+ dès ses 3-4 mois. En effet, parce que ça ne semblait pas déraisonnable. Est-ce parce qu’elle était (à ce moment-là) grande pour son âge ? Est-ce parce qu’à ce moment-là, c’était essentiellement limité à des petits tours et siestes dans la maison ? Ou parce que le pack 6+ est réellement utilisable un peu avant les 6 mois dans la position la plus couchée ?
Je ne saurais pas être affirmative. Reste que cela ravive de très bons souvenirs : P’tit Gars adorait faire des tours de canapé en poussant sa petite sœur (guidon replié pour qu’il voie devant lui). Rires aux éclats garantis… On ne sait pas qui des deux était le plus heureux !
Promesse tenue : maniabilité et légèreté exceptionnelles
La réputation de la Yoyo en matière de légèreté et de maniabilité est clairement méritée. Avec ses 6,2 kg seulement, elle se manie avec une facilité déconcertante.
On la dirige volontiers d’une seule main sur les trottoirs ou dans les rayons des magasins. Les virages sont fluides, les demi-tours instantanés, même les bateaux parfois abrupts en ville se négocient bien. Le tout sans compromettre la stabilité de l’ensemble. On est d’accord que c’est indispensable avec notre progéniture dedans ? Seuls les pavés secouent un peu le tout mais les amortisseurs ont justement été améliorés sur la YOYO³. Bref, la poussette est vraiment bien conçue.
Sa légèreté est aussi appréciable dans d’autres circonstances : pour la porter en bandoulière ou pour monter quelques marches avec la poussette dépliée… Ce qui pourrait devenir une galère logistique ne l’est pas.
Enfin, elle est bien sûr vraiment compacte. Une fois pliée, elle ne mesure que 52 x 44 x 18 cm, ce qui lui permet d’être acceptée en bagage cabine par la plupart des compagnies aériennes. Nous n’avons pas fait le test personnellement car nous n’avons pas eu l’occasion de prendre l’avion à l’ère du Covid-19 ou depuis que nous avons deux petits. Mais au quotidien, elle se range facilement dans un petit hall d’entrée (testé dans deux logements) ou dans le coffre de la voiture (vécu aussi) sans sacrifier d’espace précieux.
La Yoyo tient ses promesses !
La bonne surprise : une robustesse inattendue
Et la poussette Yoyo a plus d’un tour dans son sac. Malgré son apparence fine et légère, notre YOYO² a remarquablement bien encaissé les balades dans les chemins caillouteux qui partent de chez nous depuis notre déménagement en septembre 2021. Je n’essaierai pas de vous convaincre que c’est une poussette tout-terrain, mais elle s’est révélée étonnamment capable de rouler sur les chemins de campagne et nous a permis de faire de nombreuses balades sans broncher. Donc si vous avez quelques chemins irréguliers près de chez vous, n’éliminez pas la Yoyo de votre sélection pour ça.
Par ailleurs, elle supporte jusqu’à 22 kg dans le siège, ce qui est conséquent ! Notre P’tit Gars de 4,5 ans pèse maintenant 19 kg. Autant vous dire que la Yoyo supportera largement le poids de Bébé jusqu’à bien après qu’il ne veuille plus être transporté ! Au quotidien, c’est appréciable : vous n’aurez pas peur d’y poser un sac le temps de charger le coffre ou de vous appuyer dessus pour vous relever le jour où vos jambes apprécieront le coup de pouce.
Au final, après trois ans d’utilisation régulière, y compris dans des contextes éloignés de sa vocation première, elle semble comme neuve. Sa durabilité nous a agréablement surpris et fait d’elle un excellent investissement pour une fratrie.
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Les petits plus qui font la différence
La poussette Yoyo brille aussi par quelques détails bien pensés :
- Le panier de rangement généreux (encore agrandi sur la YOYO³)
- Un tissu déhoussable qui facilite grandement le nettoyage
- Un frein fiable au niveau des roues arrière, qui maintient parfaitement la poussette en place
- Une gamme d’accessoires qui permet d’adapter la poussette quels que soient la météo, la composition de la famille ou le programme du jour
- Une apparence soignée et un large choix de coloris, majoritairement mixtes, là encore parfaits pour une utilisation avec plusieurs enfants
Quelques points perfectibles
En toute objectivité, nous avons noté à l’usage certains points méritant d’être améliorés :
- Le guidon un peu étroit, retour manifestement pris en compte pour la YOYO³
- Le canopy qui pourrait être plus couvrant, également amélioré sur la nouvelle version
- Le pliage/dépliage qui nécessite un petit temps d’adaptation
- Le dossier qui ne se redresse ni ne s’allonge complètement, ce qui peut être limitant pour les siestes ou le confort de l’enfant en position assise
Notre avis sur la poussette Yoyo
Trois ans plus tard, nous comprenons parfaitement pourquoi la poussette Yoyo reste la référence des poussettes citadines. Son prix élevé, souvent cité comme son principal défaut, doit être mis en perspective avec sa durabilité et son adaptabilité. La nôtre a accompagné P’tit Gars puis P’tite Nana sans faillir et est prête à transporter un autre enfant.
Pour les familles citadines ou voyageuses, c’est un investissement qui vaut clairement la peine. Sa maniabilité et sa légèreté incroyables sont de vrais alliés de notre quotidien de parents, tandis que sa robustesse garantit une durée de vie à la hauteur de son prix. La nouvelle YOYO³ corrige plusieurs petits défauts et ajoute quelques améliorations à la version précédente, ce qui en fait probablement une option encore plus intéressante.
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